Des œufs africains. (Ph: Dr)
Bagarre rangée : 2 familles devant les tribunaux pour un œuf enterré
Les familles Ouattara et Coulibaly étaient devant les tribunaux d’Abidjan-Plateau, le vendredi 28 mars 2025. Chaque responsable de famille y est allé pour défendre ses enfants. Les faits se sont déroulés dans la commune d’Abobo.
Selon les dires du cadet des Coulibaly, il était 16 heures, le 13 mars 2025, lorsqu’il a aperçu deux frères Ouattara, venus enterrer un œuf devant leur cour. Surpris de cette attitude, il s’est précipité à l’intérieur de la cour pour informer son aîné. Revenu sur les lieux avec son aîné, les Ouattara n'étaient plus là. Ils avaient quitté l’endroit.
Vu qu’ils observaient le jeûne musulman, l’aîné des Coulibaly a demandé à son frère cadet de se calmer.
Après la rupture du jeûne à 18 heures, les Ouattara traversaient la rue lorsqu’ils ont été interpellés par l’aîné des Coulibaly. « Pourquoi avez-vous enterré un œuf chez nous ? Dépêchez-vous de le déterrer », avait-il ordonné.
Ces propos ont déclenché une dispute et une bagarre s’en est suivie. De petites blessures ont été constatées de part et d’autre, mais les Coulibaly ont pris le dessus. Une victoire non acceptée par les jeunes Ouattara qui sont revenus sur leurs pas aux environs de 22 heures.
Cette fois, accompagnés de leur camarade Kouakou, ils étaient au nombre de 3. Ils ont copieusement tabassé les deux Coulibaly au point, où l’aîné a eu une grosse blessure sur le front. Sur les images présentées par les juges, l’on pouvait malheureusement voir un front fendu qui montrait les organes de l’aîné des Coulibaly, la vingtaine révolue.
Une déchirure engendrée par une grosse bague portée au doigt par l’un des Ouattara âgé également de 20 ans. Malgré sa blessure et le sang qui coulait sur son visage, l’aîné des Coulibaly a encore reçu de nombreux coups qui ont aggravé sa situation.
Tombé dans les pommes, il a été rapidement évacué à l’hôpital par les siens. Les examens ont révélé un traumatisme crânien mettant en danger ces facultés.
À l’audience, le père Coulibaly a signalé que son fils aîné est encore interné à l’hôpital et des dépenses se font chaque jour pour sauver sa vie.
Mais, il ne se constitue pas en partie civile et ne réclame rien même pas un franc pour la santé de son fils. Il souhaite qu'il y ait la justice pour que ses enfants ainsi que d’autres du quartier ne soient plus confrontés à ces genres de situation qui peuvent ôter la vie.
Du côté des Ouattara, les parents ont loué les services d’un avocat qui a essayé de dédouaner ses clients et a demandé aux juges de leur donner une sanction faible, celle d’éducation.
Faut-il le signifier, les témoins par ailleurs proches des enfants Ouattara ont soutenu que ces derniers n’étaient pas présents lors de la seconde bagarre à 22 heures. Selon eux, les jeunes Ouattara étaient à l’hôpital lors de la seconde bagarre. Pis, l’un des témoins s’est maladroitement adressé aux juges. « Dans quel pays sommes-nous », a-t-il lancé sur un ton de colère.
Pour lui, les jeunes Ouattara n’ont pas été arrêtés sur les lieux de la bagarre, mais chez eux, une fois la bagarre terminée.
Les juges ont déclaré les Ouattara et leur ami Kouakou coupables des faits, et coups et blessures ayant entraîné une incapacité temporaire de travail de plus de dix jours.
Ils ont été condamnés à 12 mois de prison ferme et chaque jeune doit payer une amende de 300 000 FCfa.
Vu qu’ils observaient le jeûne musulman, l’aîné des Coulibaly a demandé à son frère cadet de se calmer.
Après la rupture du jeûne à 18 heures, les Ouattara traversaient la rue lorsqu’ils ont été interpellés par l’aîné des Coulibaly. « Pourquoi avez-vous enterré un œuf chez nous ? Dépêchez-vous de le déterrer », avait-il ordonné.
Ces propos ont déclenché une dispute et une bagarre s’en est suivie. De petites blessures ont été constatées de part et d’autre, mais les Coulibaly ont pris le dessus. Une victoire non acceptée par les jeunes Ouattara qui sont revenus sur leurs pas aux environs de 22 heures.
Cette fois, accompagnés de leur camarade Kouakou, ils étaient au nombre de 3. Ils ont copieusement tabassé les deux Coulibaly au point, où l’aîné a eu une grosse blessure sur le front. Sur les images présentées par les juges, l’on pouvait malheureusement voir un front fendu qui montrait les organes de l’aîné des Coulibaly, la vingtaine révolue.
Une déchirure engendrée par une grosse bague portée au doigt par l’un des Ouattara âgé également de 20 ans. Malgré sa blessure et le sang qui coulait sur son visage, l’aîné des Coulibaly a encore reçu de nombreux coups qui ont aggravé sa situation.
Tombé dans les pommes, il a été rapidement évacué à l’hôpital par les siens. Les examens ont révélé un traumatisme crânien mettant en danger ces facultés.
À l’audience, le père Coulibaly a signalé que son fils aîné est encore interné à l’hôpital et des dépenses se font chaque jour pour sauver sa vie.
Mais, il ne se constitue pas en partie civile et ne réclame rien même pas un franc pour la santé de son fils. Il souhaite qu'il y ait la justice pour que ses enfants ainsi que d’autres du quartier ne soient plus confrontés à ces genres de situation qui peuvent ôter la vie.
Du côté des Ouattara, les parents ont loué les services d’un avocat qui a essayé de dédouaner ses clients et a demandé aux juges de leur donner une sanction faible, celle d’éducation.
Faut-il le signifier, les témoins par ailleurs proches des enfants Ouattara ont soutenu que ces derniers n’étaient pas présents lors de la seconde bagarre à 22 heures. Selon eux, les jeunes Ouattara étaient à l’hôpital lors de la seconde bagarre. Pis, l’un des témoins s’est maladroitement adressé aux juges. « Dans quel pays sommes-nous », a-t-il lancé sur un ton de colère.
Pour lui, les jeunes Ouattara n’ont pas été arrêtés sur les lieux de la bagarre, mais chez eux, une fois la bagarre terminée.
Les juges ont déclaré les Ouattara et leur ami Kouakou coupables des faits, et coups et blessures ayant entraîné une incapacité temporaire de travail de plus de dix jours.
Ils ont été condamnés à 12 mois de prison ferme et chaque jeune doit payer une amende de 300 000 FCfa.