Gestion du Parc national de la Comoé : Le bilan 2024 jugé satisfaisant
« Nous avons également noté un renforcement des capacités opérationnelles ; une augmentation des effectifs de la faune ; des améliorations en termes d’aménagement, de mesures riveraines, de financement durable et de gestion interne des ressources humaines », a déclaré le colonel Kouadio Yao Roger.
En 2024, explique-t-il, plusieurs initiatives ont renforcé la protection du parc, classé au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1983. Parmi elles, le renforcement des patrouilles anti-braconnage, la sensibilisation des communautés locales et le développement de l’écotourisme par un camp touristique et un circuit ouvert ayant accueilli près de 200 visiteurs l’an dernier.

Pour 2025, le colonel Kouadio Yao Roger et l’Oipr visent à intensifier les actions de préservation en élargissant les zones protégées et en multipliant les programmes éducatifs. Un accent particulier, précise le colonel, sera mis sur la réhabilitation des écosystèmes dégradés et l’implication accrue des populations locales dans la gestion durable des ressources.
Avec ces perspectives ambitieuses, affirme-t-il, le Parc national de la Comoé entend devenir un modèle de conservation en Afrique de l’ouest tout en conciliant protection de la biodiversité et développement communautaire.
Selon le dernier découpage administratif, le Parc national de la Comoé situé au Nord-Est de la Côte d’Ivoire, avec une superficie de 1 148 756 ha, est à cheval sur trois régions : le Bounkani (Bouna), le Tchologo (Ferkessédougou) et le Hambol (Katiola).
Il s’étend également sur six départements (Dabakala, Bouna, Nassian, Téhini, Doropo et Kong), une vingtaine de sous-préfectures, environ 80 villages dont 25 villages centres. Une population riveraine estimée à approximativement 450 000 habitants en 2021.
En termes de superficie, le Parc national de la Comoé, avec 1 148 756 hectares, est la plus grande aire protégée de Côte d’Ivoire et la troisième en Afrique de l’ouest après la Réserve de Aïr-Ténéré au Niger (7 736 000 ha) et le Parc national du Banc d'Arguin en Mauritanie (1 200 000 ha).