Enseignement supérieur/Sciences de la santé : La formation bientôt élargie au secteur privé

Les officiels posant après l'ouverture de la 2e édition Safor. (Ph: Dr)
Les officiels posant après l'ouverture de la 2e édition Safor. (Ph: Dr)
Les officiels posant après l'ouverture de la 2e édition Safor. (Ph: Dr)

Enseignement supérieur/Sciences de la santé : La formation bientôt élargie au secteur privé

Les établissements privés de l’enseignement supérieur dispenseront bientôt la formation en sciences de la santé. L’autorisation de ladite formation sera présentée au gouvernement pour validation.

L’information a été donnée par Arsène Kobéa, directeur de cabinet au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le 6 mars, à Cocody, à l’ouverture du Salon africain de la formation et de l’orientation (Safor). Cette nouvelle disposition, selon le directeur de cabinet, vient combler le manque de médecins dans le système de santé.

Selon lui, à l’horizon 2030, la Côte d’Ivoire devait disposer de 8 500 médecins. Mais le pays en a seulement 3 500, soit un gap de 5 000 médecins. Car, a-t-il déclaré, « là où l’on devait former près de 1 000 docteurs en santé par an, le pays en forme 400 ».

C’est pourquoi, à en croire le représentant d’Adama Diawara, pour monter en puissance, il a été décidé d’éliminer le passage en classes préparatoires à l’université Nangui Abrogoua d’Abobo-Adjamé. « Les indicateurs des bailleurs de fonds nous imposent d’ici 2026, entre 1 000 et 1 500 étudiants en première année de médecine », a-t-il confié.

Parlant des filières du Brevet de technicien supérieur (Bts), Arsène Kobéa a fait savoir que pour la rentrée prochaine, ce sont de nouvelles filières qui verront le jour avec des branches professionnelles.

Il a relevé que, sous le financement de la Banque mondiale, le curriculum de formation a été revu à la baisse, faisant passer le nombre de filières de 36 à 30. Cela, en créant des filières basées sur les nouvelles technologies, notamment l’Intelligence artificielle (Ia).

Le président de la Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm), Dr Edoh Kossi Amenounvé, parrain de cette 2ᵉ édition du Safor, a exhorté les futurs bacheliers à choisir leurs filières de façon éclairée et en fonction des convictions personnelles.

Il les a encouragés à se fixer des objectifs audacieux sans tenir compte du peu de moyens dont ils disposent. Mais aussi à s’inspirer des personnes qui les ont précédés dans les carrières qu’ils veulent embrasser. Pour cela, il a insisté sur la nécessité de mettre leurs compétences au service du pays.

Stéphane Datcha, commissaire général du Safor, a relevé la touche particulière de cette édition. Il s’agit de la participation de l’association des écoles des forces armées pour mettre en évidence ce qu’elles proposent comme formation. Il a également mentionné la présence d’autres écoles africaines en provenance du Ghana, de la Zambie et du Sénégal.

DANIELLE SERI (STAGIAIRE)