Les réseaux sociaux. (DR)
Abidjan : 6 mois de prison et 5 millions de frs Cfa à payer pour avoir partagé une fausse information
La Côte d’Ivoire est engagée dans la lutte contre la diffusion de fausses informations sur les réseaux sociaux. Ainsi, les mauvaises publications tentant à diffamer ou à jeter du discrédit sur autrui sont punis par la loi ivoirienne et de nombreuses personnes en payent les frais, c’est le cas de Mlle Miheline.G qui écope de 6 mois de prison ferme et doit payer la somme de 5 millions de frs CFA à sa victime.
Agée d’une trentaine d’années, Micheline a patargé une publication de son amie Marianne. « J’ai voulu aider mon amie. Pour moi, l’information était vraie...Je l’ai relayé en ignorant qu’elle était fausse », s’est-elle défendue à la barre du tribunal d’Abidjan-Plateau, le jeudi 23 janvier 2025. Puis d’avouer qu’elle a republié une image de M.X suivi d’un message. Le message indiquait qu’il fallait rechercher M.X dont la fille est décédée à la suite des viols répétés de ce dernier. « J’ai mal agi, j’ai republié sans vérifier l’information...Je demande pardon à M.X, à sa famille, aux juges et à toute l’assemblée... », a-t-elle laissé entendre.
Pour les juges, elle a relayé la publication en toute conscience sans avoir pris le soin de vérifier ces propos qui ont porté atteinte à l’honorabilité de M.X., ils en veulent pour preuve, les différents commentaires à la suite de la publication. « Des internautes vous ont signalé que ce monsieur est le père de l’une de vos amies en commun et vous avez répondu par l’affirmative... », ont relevé les juges. Micheline a été condamnée pour expression propagande par le biais d’un système d’information.
Pour les juges, elle a relayé la publication en toute conscience sans avoir pris le soin de vérifier ces propos qui ont porté atteinte à l’honorabilité de M.X., ils en veulent pour preuve, les différents commentaires à la suite de la publication. « Des internautes vous ont signalé que ce monsieur est le père de l’une de vos amies en commun et vous avez répondu par l’affirmative... », ont relevé les juges. Micheline a été condamnée pour expression propagande par le biais d’un système d’information.