Tragédie au Pont De Gaulle d'Abidjan-Plateau : Mystère autour de la mort d'un Commandant de brigade de gendarmerie

Le véhicule de KKF
Le véhicule de KKF
Le véhicule de KKF

Tragédie au Pont De Gaulle d'Abidjan-Plateau : Mystère autour de la mort d'un Commandant de brigade de gendarmerie

Le 10/07/24 à 09:39
modifié 10/07/24 à 13:53
La commune du Plateau à Abidjan a été secouée, le mardi 9 juillet 2024, par un événement tragique qui a plongé la communauté dans l'émoi. Un gendarme, identifié comme étant le commandant de brigade de la gendarmerie d’Attécoubé, M. KKF, a mis fin à ses jours en se jetant dans la lagune Ébrié depuis le pont De Gaulle.

Selon les informations recueillies, le permis de conduire retrouvé sur les lieux a permis d’identifier la victime comme étant KKF, né le 5 avril 1975, à Abidjan-Port-Bouët.

Les témoins de la scène ont rapporté que la victime a garé son véhicule sur le pont avant de sortir calmement pour se jeter dans les eaux en contrebas. Entre temps qu’est-ce qui s’est réellement passé ?

Cet acte désespéré a provoqué un embouteillage monstre sur le pont, perturbant la circulation et attirant l’attention des passants.

Les forces de l’ordre, rapidement alertées, ont sécurisé la zone et tenté de récupérer le corps. Une enquête a été immédiatement ouverte pour comprendre les circonstances de ce drame. Pour l'instant, les motivations de ce geste restent inconnues, mais les premiers éléments laissent entendre que le commandant traversait une période de détresse personnelle.

La nouvelle a suscité une onde de choc sur les réseaux. Au sein de la gendarmerie, confient des sources, la victime était reconnue pour son engagement et son professionnalisme. Toute chose qui rend son geste plus incompréhensible.

Des spécialistes de la santé mentale soulignent l’importance de prêter attention aux signes de détresse psychologique et de favoriser un environnement de travail où les forces de l’ordre peuvent exprimer leurs difficultés sans crainte de stigmatisation.

Il faut signaler que ce drame met en lumière la nécessité de renforcer les dispositifs de soutien psychologique pour les membres des forces de sécurité, souvent confrontés à des situations stressantes et traumatisantes.

C’est le lieu de souligner que ce qui s’est passé le mardi 9 juillet 2024 rappelle l’importance de la santé mentale et l’urgence de prendre des mesures pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.



Le 10/07/24 à 09:39
modifié 10/07/24 à 13:53