
Cohésion sociale : Les acteurs sociaux de Dabou formés sur la prévention des conflits communautaires
Il s’agissait pour les représentants de la société civile, d’autorités locales et leaders religieux de Dabou d’avoir des rudiments nécessaires sur la prévention et le règlement des conflits en intégrant les thématiques de droits humains et du genre.
L'élection présidentielle de 2025 reste le principal enjeu de la prévention et de la gestion des conflits au sein des communautés. A la veille des échéances électorales, les acteurs sociaux de Dabou, au sortir de cette formation, entendent accentuer les campagnes de sensibilisation auprès de la jeunesse considérée comme les bras séculiers des politiques en cette période.
« A la veille de l'élection présidentielle de 2025, il est important pour nous leaders d’opinion de jeunesse de prendre une part active pour sensibiliser les populations et prévenir les conflits. Parce que, généralement, les populations se laissent manipuler par les politiciens. Et donc, nous, membres de la société civile, nous devons faire barrage en disant non à la violence », a indiqué Essey, président de la Jeunesse du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Jpdci) de Dabou, saluant ainsi le Projet d’appui au renforcement de la cohésion nationale et de la réconciliation.

Lequel projet qui, selon le coordonnateur Joël Yves Kouadio, est fondé sur les activités de sensibilisation et de renforcement de capacités sur les thématiques de cohésion sociale.
A cette occasion, Akré Annick, Conseillère municipale, représentant le premier magistrat de Dabou, a évoqué l’intérêt de cette formation pour le renforcement de la cohésion sociale au sein des populations des Grands-Ponts.
« La prévention et le règlement des conflits communautaires impliquent une approche globale et inclusive. Il est donc important de comprendre les facteurs déclencheurs des conflits, de pouvoir les identifier et chercher des voies de recours. Il faut donc établir des canaux de communication entre les populations et définir des stratégies pour résoudre les conflits avant qu’ils ne deviennent violents », a-t-elle dit.
Notons que ce programme s’étend sur tout le long du mois de juin dans les régions du Gôh, du Cavally, de Gbêkê et du Bounkani.