Traité d’interdiction nucléaire : Le Secrétaire exécutif de l’OTICE félicite les efforts de la Côte d’Ivoire

Prenant la parole, le ministre ivoirien de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique a fait savoir qu’en plus de la surveillance de l'application du traité, il y a aussi l'utilisation civile de ces données collectées en Côte d’Ivoire. Les données récoltées permettent de former, les étudiants de Master et de thèses. En plus, ces données sismiques qui permettent de détecter tous les mouvements du sol avec des appareils qu'on appelle des sismomètres. « Cela nous permet de suivre tout ce qui est le tremblement de terre à travers le monde notamment dans notre région », a déclaré le ministre.
Puis d’ajouter que ceux qui veulent construire un bâtiment tel que la Tour F, un barrage hydroélectrique sont obligés d'avoir les données sismiques pour la région. Pareil pour la donnée ultrasonore qui permet de détecter les ondes aériennes qui sont guidées par les expositions nucléaires d'origine aérienne. Les données permettent également d'étudier le climat de voir le mouvement des ouvrages.
Rappelant que ce traité a été adopté par les Nations unies le 10 septembre 1996 et a été mis à signature le 24 septembre 1996. La Côte d'Ivoire l'a signé, le 25 septembre 1996 et l’a ratifié en 2003.
Donnant le point global, le ministre Adama Diawara a expliqué qu’aujourd’hui, ce traité est signé par 187 Etats et ratifié par 178 Etats. Malheureusement, il n'est toujours pas rentré en vigueur parce qu'il y a 44 États qui doivent le signer et le ratifier. Sur les 44, 35 ont signé et ratifié. Il reste 9 autres parmi lesquels 5 ont signé, mais n'ont pas encore ratifié, et 3 qui n’ont ni signé ni ratifié. A cette liste, le ministre a ajouté la Russie qui avait signé et ratifié, mais qui vient de ratifier.
En attendant, la communauté internationale a fait en sorte que les États signataires respectent leurs engagements et cela se fait à travers un certain nombre d'instruments notamment le Système de surveillance international (Ssi) qui est composé de 321 stations de mesures (sismiques, intra sonore, hydro acoustiques et des mesures de radio nucléiques) qui permettent de détecter tout essai nucléaire à travers le monde à n’importe quel point du globe terrestre.