Brvm awards 2024 : La 5e édition a ouvert ses portes à Abidjan

Dr Edoh Kossi Amenounvé, directeur général de la Brvm. (DR)
Dr Edoh Kossi Amenounvé, directeur général de la Brvm. (DR)
Dr Edoh Kossi Amenounvé, directeur général de la Brvm. (DR)

Brvm awards 2024 : La 5e édition a ouvert ses portes à Abidjan

Le 06/06/24 à 22:47
modifié 07/06/24 à 09:01
La Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm) organise les 6 et 7 juin 2024, à Abidjan-Plateau, la cinquième édition des Brvm Awards sur le thème : « La technologie au cœur des marchés de capitaux : quels enjeux pour l’actionnariat populaire ? ».

Au cours de cette rencontre, les acteurs les plus méritants du marché financier régional seront distingués. Pour le directeur général de la Brvm, Dr Edoh Kossi Amenounvé, les Brvm Awards constituent le cadre par excellence d’échanges, de discuter des sujets d’intérêt commun en vue d’identifier les difficultés et de dégager des pistes de solutions pour assurer un développement harmonieux à long terme du marché financier.

« Notre siècle est marqué par des percées technologiques émergentes dans plusieurs domaines, dont la robotique, l’intelligence artificielle, l’informatique quantique, la biotechnologie, l’Internet des objets, les véhicules autonomes, etc », a souligné le directeur général de la Brvm. A l’en croire, aucun secteur d’activité économique n’est épargné par le développement fulgurant des technologies de l’information et des télécommunications et que le secteur financier en général et les marchés de capitaux en particulier ne sont pas en reste.

Il a remercié les autorités ivoiriennes pour leur permanente sollicitude et l’hospitalité légendaire dont bénéficient tous les participants, depuis leur arrivée à Abidjan.

Intervenant sur le panel dont le thème est : « Transition numérique, transition écologique et deeptech : l’Uemoa au rendez-vous de l’innovation ? », Dr Paul Koffi Koffi, commissaire du département du développement de l’entreprise, des mines, de l’énergie et de l’économie numérique de la commission de l’Uemoa a indiqué que la transition écologique génère absolument une transition énergétique qui est la source-même de ces bouleversements climatiques dans le monde et qu’il faut s’appuyer des énergies renouvelables qui sont moins polluantes et qui apportent moins de destruction.

Plusieurs personnalité et non des moindres ont effectué le déplacement. (DR)
Plusieurs personnalité et non des moindres ont effectué le déplacement. (DR)



« L’Afrique regorge beaucoup de ressources en termes de fossiles mais le niveau d’accès des populations à l’énergie est très modeste. Donc il faut faire un mixte énergétique qui à la fois obéit aux éléments de la transitions écologique mais aussi qui permet aux populations d’accéder à l’énergie », a-t-il préconisé.

En ce qui concerne la transition numérique, Paul Koffi Koffi a indiqué que le numérique est aujourd’hui dans toutes les sphères de la vie économique et sociale et que cette transition numérique pouvait contribuer à l’amélioration de l’environnement énergétique étant donné que le numérique permet d’assurer une bonne interconnexion et un bon accès des populations à l’énergie. Pour lui, l’Internet est un instrument incontournable notamment, dans la digitalisation des services publics.

Selon lui, l’Uemoa apporte pas moins de 15 milliards sur le secteur énergétique et pas moins de d’un milliard sur le secteur du numérique.



Le 06/06/24 à 22:47
modifié 07/06/24 à 09:01