Dr Adama Coulibaly, DG du Conseil du coton et de l'anacarde. (Ph: Dr)
Filière anacarde: "Le nombre d'emplois directs a atteint 15 121 en 2023" (Dr Adama Coulibaly, pdt Conseil Coton Anacarde)
Le directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde, Dr Adama Coulibaly, a indiqué le 4 juin 2024 que les emplois directs générés par la filière cajou a atteint 15121 en 2023. C‘était dans le cadre de l’émission ‘’Tout savoir sur...’’ du Centre d’information et de communication gouvernementale (Cicg) à Abidjan-Plateau.
Ce chiffre devrait rapidement progresser puisque sept nouvelles unités de production sont en passe d’être installées. Évidemment, les plus de 400 mille cajouculteurs répertoriés ne sauraient être pris en compte dans ce calcul parce qu'ils ne produisent pas que de l’anacarde.
Dr Adama Coulibaly a également fait savoir que les sept lots de la Zone agro-industrielle de Korhogo (Zaiko) sont attribués et que les travaux de construction par les entreprises sélectionnées sont imminents.
Toutefois, il a souligné que les ponts bascules et les aires de séchage sont déjà en exploitation. Le Dg du Conseil du coton et de l’anacarde a dit être en attente d’une occupation pleine et entière similaire dans les Zones agro-industrielles de Bondoukou (Zaibo) et de Séguéla (Zaiseg).
Relativement à la transformation locale de la noix de cajou, Dr Adama Coulibaly a réitéré la volonté du gouvernement de faire passer la Côte d’Ivoire (1er producteur et 2e exportateur mondial) de 3e à 1er transformateur. D’où les nombreuses mesures incitatives à l’endroit des investisseurs, mais aussi la promotion de la consommation intérieure. C’est alors qu’il a annoncé pour le 5 juin 2024, la fête des mères en cajou à Abobo, après notamment l’étape de Cocody.
Dr Adama Coulibaly a également fait savoir que les sept lots de la Zone agro-industrielle de Korhogo (Zaiko) sont attribués et que les travaux de construction par les entreprises sélectionnées sont imminents.
Toutefois, il a souligné que les ponts bascules et les aires de séchage sont déjà en exploitation. Le Dg du Conseil du coton et de l’anacarde a dit être en attente d’une occupation pleine et entière similaire dans les Zones agro-industrielles de Bondoukou (Zaibo) et de Séguéla (Zaiseg).
Relativement à la transformation locale de la noix de cajou, Dr Adama Coulibaly a réitéré la volonté du gouvernement de faire passer la Côte d’Ivoire (1er producteur et 2e exportateur mondial) de 3e à 1er transformateur. D’où les nombreuses mesures incitatives à l’endroit des investisseurs, mais aussi la promotion de la consommation intérieure. C’est alors qu’il a annoncé pour le 5 juin 2024, la fête des mères en cajou à Abobo, après notamment l’étape de Cocody.

Dr Adama Coulibaly. (Ph: Dr)
En outre, le patron du Conseil du coton et de l’anacarde a expliqué que « la transformation locale de la noix brute est passée de 40 383 tonnes en 2016, soit 6,22% de la production nationale à 265 863 tonnes en 2023, soit 21% de la production nationale ».
En plus, « aujourd’hui, la quantité achetée par les transformateurs a déjà dépassé les 300 000 tonnes pour une prévision de 300 000-320 000 tonnes ». L’atteinte de 50 % de transformation locale est à portée de main, selon lui. Ce, notamment du fait de l’expertise à disposition et l’expérience enregistrée par le Conseil du coton et de l’anacarde.
Cette performance est en partie du fait d’une « trentaine d’unités industrielles, d’une capacité installée de 350 000 tonnes, qui animent ce segment d’activités avec un soutien résolu du gouvernement qui a mis en place une série de mesures incitatives », a-t-il souligné.
Les croissance de retour chez les cotonculteurs
Au niveau du coton, Dr Adama Coulibaly a relevé que la délimitation des zones de production et leur attribution aux sociétés cotonnières (le zonage) a permis de booster la production du coton graine qui de 310 377 tonnes (campagne 2015-2016) a atteint un niveau record de 559 483 tonnes au cours de la campagne 2020-2021 et 539 623 tonnes en 2021-2022 avant d’être contrariée par les jassides, ces insectes ravageurs qui ont fait chuter la production du coton graine à 236 186 tonnes en 2022-2023.
Toutefois, aujourd’hui, grâce au soutien du gouvernement et les actions menées par le Conseil du coton et de l’anacarde en lien avec les acteurs regroupés au sein de l’Intercoton, on assiste à une remontée de la production qui se situe à 347 922 tonnes, soit un gain de 111 736 par rapport à la précédente campagne, selon Dr Adama Coulibaly.
Par ailleurs, il a été porté à la connaissance des participants par le conférencier qu'une liste des producteurs devant bénéficier de la Couverture maladie universelle (Cmu) est en cours de finalisation.
En plus, « aujourd’hui, la quantité achetée par les transformateurs a déjà dépassé les 300 000 tonnes pour une prévision de 300 000-320 000 tonnes ». L’atteinte de 50 % de transformation locale est à portée de main, selon lui. Ce, notamment du fait de l’expertise à disposition et l’expérience enregistrée par le Conseil du coton et de l’anacarde.
Cette performance est en partie du fait d’une « trentaine d’unités industrielles, d’une capacité installée de 350 000 tonnes, qui animent ce segment d’activités avec un soutien résolu du gouvernement qui a mis en place une série de mesures incitatives », a-t-il souligné.
Les croissance de retour chez les cotonculteurs
Au niveau du coton, Dr Adama Coulibaly a relevé que la délimitation des zones de production et leur attribution aux sociétés cotonnières (le zonage) a permis de booster la production du coton graine qui de 310 377 tonnes (campagne 2015-2016) a atteint un niveau record de 559 483 tonnes au cours de la campagne 2020-2021 et 539 623 tonnes en 2021-2022 avant d’être contrariée par les jassides, ces insectes ravageurs qui ont fait chuter la production du coton graine à 236 186 tonnes en 2022-2023.
Toutefois, aujourd’hui, grâce au soutien du gouvernement et les actions menées par le Conseil du coton et de l’anacarde en lien avec les acteurs regroupés au sein de l’Intercoton, on assiste à une remontée de la production qui se situe à 347 922 tonnes, soit un gain de 111 736 par rapport à la précédente campagne, selon Dr Adama Coulibaly.
Par ailleurs, il a été porté à la connaissance des participants par le conférencier qu'une liste des producteurs devant bénéficier de la Couverture maladie universelle (Cmu) est en cours de finalisation.