
Les maires des communes du District autonome d'Abidjan ont exprimé leur soutien au ministre-gouverneur, Cissé Bacongo. (Ph: Dr)
Les maires des communes du District autonome d'Abidjan ont exprimé leur soutien au ministre-gouverneur, Cissé Bacongo. (Ph: Dr)
Désordre urbain : Une brigade spéciale pour y mettre fin
La 4e réunion du cadre de concertation permanent entre les premiers magistrats des 13 communes et le district d'Abidjan a été accueillie par le maire de Cocody, Jean-Marc Yacé.
Les actions d’assainissement du district autonome d’Abidjan se poursuivent. À l’initiative du ministre-gouverneur Cissé Bacongo et en collaboration avec les 13 maires, une brigade spéciale verra le jour bientôt.
L’annonce a été faite, le 4 juin, à la mairie de Cocody, au sortir de la 4e réunion du cadre de concertation permanent entre les communes et le district d’Abidjan qui a porté sur la lutte contre le désordre urbain.
Cette lutte est détaillée en cinq points présentés par le porte-parole, Narcisse Ballet, maire de la commune de Koumassi.
Le premier point est relatif à la création d’une brigade spéciale. Selon lui, elle sera chargée d’accompagner le district et toutes les communes dans le cadre de la lutte contre le désordre urbain. Ainsi, chaque commune donnera 15 policiers pour la composition de cette brigade.
« Nous allons mettre en place une brigade et le district va apporter 50 éléments. Cette brigade spéciale va s’occuper essentiellement de la lutte contre la mendicité et le commerce ambulant dans nos différentes communes », a-t-il annoncé.
Au deuxième acte, il était question de la préparation de la cérémonie de dons aux chefs traditionnels atchan et akyé du district.
Le site d’abattage des animaux et le centre commercial demeurent à Port-Bouët.
En ce qui concerne la troisième articulation, il est prévu un don de véhicules de fonction, d’appareils téléphoniques et une indemnité aux différents chefs traditionnels.
« Nous avons parlé de la délocalisation du parc à bétail d’Adjamé. Il y a 15 hectares qui ont été aménagés pour l’accueillir. Car le district avait constaté qu’on faisait de la vente de bétail un peu partout. En outre, la commune de Port-Bouët est une porte d’entrée du district d’Abidjan. Nous n’allons pas continuer d’accueillir nos visiteurs avec du bétail à pleine vue. Aussi, les travaux de l’échangeur d’Akwaba et la fête de Tabaski qui approche créeront des embouteillages. Il sera donc difficile de circuler dans cette zone. Pour ces raisons, il était normal qu’on trouve des solutions palliatives à cette situation. Il a donc été décidé d’aménager un seul site pour la vente du bétail », a-t-il justifié.
Non sans préciser que l’abattoir aussi sera délocalisé dans la commune d’Anyama, l’espace d’Adjamé étant provisoire. « Le site d’abattage des animaux et le centre commercial demeurent à Port-Bouët. C’est le parc à bétail qui a été délocalisé à l’ancienne casse d’Adjamé. 15 hectares ont été aménagés et 3 autres identifiés sont en travaux pour compléter le site initial. Ce site abritera 1 000 places destinées aux vendeurs de bétail », a-t-il clarifié.
Le 4e point fait état des incidents survenus à Port-Bouët, en raison de la délocalisation du parc à bétail. « Les auteurs des troubles ont été arrêtés et déférés. C’est une défiance vis-à-vis de l’autorité de l’État. Les maires ont apporté leur soutien total aux actions du ministre-gouverneur dans le cadre de la lutte contre le désordre urbain », a rassuré Narcisse Ballet.
Les sites déguerpis feront l’objet d’un aménagement paysager
À ce sujet, le maire de Koumassi a précisé que le déguerpissement qui a eu lieu dans les environs du parc à bétail est une opération qui a commencé depuis 2018. À l’époque, 595 foyers avaient été recensés. Pour ces populations, le district a pris soin de trouver un site de 10 hectares, à Anani et à Port-Bouët. Là-bas, il sera construit des logements pour reloger les familles.
« Il y a donc des mesures d’accompagnement. Le district n’a pas décidé de jeter des populations à la rue. Les sites qui ont déjà été déguerpis, notamment Banco 1 et 2, Boribana et Gesco ainsi que la Gare nord, feront l’objet d’un aménagement paysager. Les maires ont réaffirmé leur soutien aux actions du district d’Abidjan », a-t-il rassuré.
Soulignons que la prochaine réunion est prévue, le 2 juillet, à Marcory.
Cette lutte est détaillée en cinq points présentés par le porte-parole, Narcisse Ballet, maire de la commune de Koumassi.
Le premier point est relatif à la création d’une brigade spéciale. Selon lui, elle sera chargée d’accompagner le district et toutes les communes dans le cadre de la lutte contre le désordre urbain. Ainsi, chaque commune donnera 15 policiers pour la composition de cette brigade.
« Nous allons mettre en place une brigade et le district va apporter 50 éléments. Cette brigade spéciale va s’occuper essentiellement de la lutte contre la mendicité et le commerce ambulant dans nos différentes communes », a-t-il annoncé.
Au deuxième acte, il était question de la préparation de la cérémonie de dons aux chefs traditionnels atchan et akyé du district.
Le site d’abattage des animaux et le centre commercial demeurent à Port-Bouët.
En ce qui concerne la troisième articulation, il est prévu un don de véhicules de fonction, d’appareils téléphoniques et une indemnité aux différents chefs traditionnels.
« Nous avons parlé de la délocalisation du parc à bétail d’Adjamé. Il y a 15 hectares qui ont été aménagés pour l’accueillir. Car le district avait constaté qu’on faisait de la vente de bétail un peu partout. En outre, la commune de Port-Bouët est une porte d’entrée du district d’Abidjan. Nous n’allons pas continuer d’accueillir nos visiteurs avec du bétail à pleine vue. Aussi, les travaux de l’échangeur d’Akwaba et la fête de Tabaski qui approche créeront des embouteillages. Il sera donc difficile de circuler dans cette zone. Pour ces raisons, il était normal qu’on trouve des solutions palliatives à cette situation. Il a donc été décidé d’aménager un seul site pour la vente du bétail », a-t-il justifié.
Non sans préciser que l’abattoir aussi sera délocalisé dans la commune d’Anyama, l’espace d’Adjamé étant provisoire. « Le site d’abattage des animaux et le centre commercial demeurent à Port-Bouët. C’est le parc à bétail qui a été délocalisé à l’ancienne casse d’Adjamé. 15 hectares ont été aménagés et 3 autres identifiés sont en travaux pour compléter le site initial. Ce site abritera 1 000 places destinées aux vendeurs de bétail », a-t-il clarifié.
Le 4e point fait état des incidents survenus à Port-Bouët, en raison de la délocalisation du parc à bétail. « Les auteurs des troubles ont été arrêtés et déférés. C’est une défiance vis-à-vis de l’autorité de l’État. Les maires ont apporté leur soutien total aux actions du ministre-gouverneur dans le cadre de la lutte contre le désordre urbain », a rassuré Narcisse Ballet.
Les sites déguerpis feront l’objet d’un aménagement paysager
À ce sujet, le maire de Koumassi a précisé que le déguerpissement qui a eu lieu dans les environs du parc à bétail est une opération qui a commencé depuis 2018. À l’époque, 595 foyers avaient été recensés. Pour ces populations, le district a pris soin de trouver un site de 10 hectares, à Anani et à Port-Bouët. Là-bas, il sera construit des logements pour reloger les familles.
« Il y a donc des mesures d’accompagnement. Le district n’a pas décidé de jeter des populations à la rue. Les sites qui ont déjà été déguerpis, notamment Banco 1 et 2, Boribana et Gesco ainsi que la Gare nord, feront l’objet d’un aménagement paysager. Les maires ont réaffirmé leur soutien aux actions du district d’Abidjan », a-t-il rassuré.
Soulignons que la prochaine réunion est prévue, le 2 juillet, à Marcory.