Des spécialistes de l’économie se mettent aux normes mondiales. (Ph: Dr)
Économétrie : Des universitaires se forment aux nouveaux modèles économiques
Ce mercredi 5 juin 2024 s’ouvre à l’Ecole nationale supérieure de statistique et d’économie appliquée (Ensea) d’Abidjan l’édition 2024 de la Conférence africaine de la société d’économétrie (Afes 2024).
En prélude à cet évènement d’envergure internationale, l’Ensea organise, en relation avec la Société d’économétrie (Es), du 31 mai au 4 juin 2024, l’Université d’été africaine d’économétrie (en anglais, Africa summer school in econometrics (Asse).
Cet aréopage réunit des doctorants, des jeunes professeurs et professionnels de la recherche de diverses institutions africaines et étrangères triés sur le volet.
Hughes Kouadio, directeur général de cette institution universitaire d’élite basée à l’Université Félix Houphouët-Boigny, a résumé cet évènement dans le slogan : « la recherche au service du développement ».
Selon lui, dans nos économies africaines, il existe des modèles de type Mgc, des modèles macro-économiques de type Dgse qui sont des techniques de modélisation de l’économie, donc du comportement global de l’économie. Il s’agit, in fine, pour les organisateurs de dire qu’à partir du développement de la modélisation économique, comment on peut arriver à faire des prévisions à partir des modèles beaucoup utilisés dans les pays en développement.
« Il est important d’instruire tous ces jeunes professionnels, ces praticiens sur ces techniques de sorte qu’ils aient de meilleures propositions, de meilleures recherches à partir desquelles ils vont contribuer au développement de leurs pays respectifs », a indiqué d’entrée le directeur général de l’Ensea.
« Dans les pays développés, il y a ce lien étroit qui est établi entre le monde de la recherche, le monde économique et celui du développement. Les nouvelles questions de développement, les problématiques actuelles qui se posent aux politiques sont saisies par les scientifiques qui vont utiliser toutes leurs capacités pour apporter des solutions. C’est dans ce cadre que s’inscrit cette conférence pour pouvoir établir un pont entre le monde des scientifiques et celui des politiques, des décideurs. Voici ce que l’Ensea veut promouvoir à travers l’organisation de cette activité », a clarifié le premier responsable de l’Ecole nationale de statistique et d’économie appliquée d’Abidjan.
Ainsi, pour réunir cette 24e édition, l’Ensea n’a pas fait dans la dentelle. De hautes personnalités nationales et internationales du monde de l’économétrie et de l’économie prendront part à cet évènement. Il s’agit, entre autres, de Joshua Angrist, Professeur d'économie au Massachusetts institute of technology (Mit), Prix de la Banque de Suède en Sciences économiques en mémoire d'Alfred Nobel 2021 ; Eliana La Ferrara, Professeur de politique publique à la Kennedy School of government de l'Université de Harvard, présidente de la Société d’économétrie (Es) et de Douglas Gollin, Professeur d'économie du développement à l’Université d'Oxford / Université de Tufts.
Cinq thèmes majeurs sont traités depuis l’ouverture de l’Université d’été, le vendredi 1er juin 2024. Ainsi, le Cycle économique, le Rôle de la technologie dans la transformation structurelle, l’IA ou machine learning dans l’analyse économique, la Transformation structurelle combinant changement technologique et machine learning, et les Modèles structurels meublent les rencontres.
L’édition 2024 de l’Afes qui s’ouvre ce mercredi 5 juin 2024 sera particulièrement marquée par deux faits majeurs.
D’abord, la participation de la présidente de la Société d’économétrie, Prof. Eliana La Ferrara de la Harvard Kennedy School et la remise du prix du meilleur article du Jeune économiste de la région Afrique de la Société d’économétrie suivie qu’un showcase afin de montrer les résultats du programme spécial ‘‘Ladies for Mathematics’’, dont l’objectif est de comprendre les motifs de l’orientation scolaire des jeunes filles et les sensibiliser aux opportunités des domaines liés aux Sciences, technologies, ingénierie et mathématiques (Stim).
Cet aréopage réunit des doctorants, des jeunes professeurs et professionnels de la recherche de diverses institutions africaines et étrangères triés sur le volet.
Hughes Kouadio, directeur général de cette institution universitaire d’élite basée à l’Université Félix Houphouët-Boigny, a résumé cet évènement dans le slogan : « la recherche au service du développement ».
Selon lui, dans nos économies africaines, il existe des modèles de type Mgc, des modèles macro-économiques de type Dgse qui sont des techniques de modélisation de l’économie, donc du comportement global de l’économie. Il s’agit, in fine, pour les organisateurs de dire qu’à partir du développement de la modélisation économique, comment on peut arriver à faire des prévisions à partir des modèles beaucoup utilisés dans les pays en développement.
« Il est important d’instruire tous ces jeunes professionnels, ces praticiens sur ces techniques de sorte qu’ils aient de meilleures propositions, de meilleures recherches à partir desquelles ils vont contribuer au développement de leurs pays respectifs », a indiqué d’entrée le directeur général de l’Ensea.
« Dans les pays développés, il y a ce lien étroit qui est établi entre le monde de la recherche, le monde économique et celui du développement. Les nouvelles questions de développement, les problématiques actuelles qui se posent aux politiques sont saisies par les scientifiques qui vont utiliser toutes leurs capacités pour apporter des solutions. C’est dans ce cadre que s’inscrit cette conférence pour pouvoir établir un pont entre le monde des scientifiques et celui des politiques, des décideurs. Voici ce que l’Ensea veut promouvoir à travers l’organisation de cette activité », a clarifié le premier responsable de l’Ecole nationale de statistique et d’économie appliquée d’Abidjan.
Ainsi, pour réunir cette 24e édition, l’Ensea n’a pas fait dans la dentelle. De hautes personnalités nationales et internationales du monde de l’économétrie et de l’économie prendront part à cet évènement. Il s’agit, entre autres, de Joshua Angrist, Professeur d'économie au Massachusetts institute of technology (Mit), Prix de la Banque de Suède en Sciences économiques en mémoire d'Alfred Nobel 2021 ; Eliana La Ferrara, Professeur de politique publique à la Kennedy School of government de l'Université de Harvard, présidente de la Société d’économétrie (Es) et de Douglas Gollin, Professeur d'économie du développement à l’Université d'Oxford / Université de Tufts.
Cinq thèmes majeurs sont traités depuis l’ouverture de l’Université d’été, le vendredi 1er juin 2024. Ainsi, le Cycle économique, le Rôle de la technologie dans la transformation structurelle, l’IA ou machine learning dans l’analyse économique, la Transformation structurelle combinant changement technologique et machine learning, et les Modèles structurels meublent les rencontres.
L’édition 2024 de l’Afes qui s’ouvre ce mercredi 5 juin 2024 sera particulièrement marquée par deux faits majeurs.
D’abord, la participation de la présidente de la Société d’économétrie, Prof. Eliana La Ferrara de la Harvard Kennedy School et la remise du prix du meilleur article du Jeune économiste de la région Afrique de la Société d’économétrie suivie qu’un showcase afin de montrer les résultats du programme spécial ‘‘Ladies for Mathematics’’, dont l’objectif est de comprendre les motifs de l’orientation scolaire des jeunes filles et les sensibiliser aux opportunités des domaines liés aux Sciences, technologies, ingénierie et mathématiques (Stim).