Droits de l’homme: La 8e session internationale de formation en droit international ouverte à Abidjan

La photo de famille après l'ouverture de la formation. (Ph: Dr)
La photo de famille après l'ouverture de la formation. (Ph: Dr)
La photo de famille après l'ouverture de la formation. (Ph: Dr)

Droits de l’homme: La 8e session internationale de formation en droit international ouverte à Abidjan

La 8e session délocalisée de formation en droit international des droits de l’homme organisée par la Fondation Friedrich Naumann, en collaboration avec la Fondation René Cassin de Strasbourg et le Conseil national des droits de l’homme, se tient du 27 mai au 1er juin 2024, à Abidjan.

L’ouverture officielle de cette session a eu lieu le lundi 27 mai 2024, à l’Amphithéâtre Crrae-Umoa, à Abidjan-Plateau, sur le thème : « Droits de l’homme et la lutte contre les nouvelles criminalités ».

Ils sont 100 participants venus de 12 pays (Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Cameroun, Congo, RD Congo, Guinée, Mali, Niger, Centrafrique, Sénégal, Soudan du Sud, Tchad) qui prennent part à ce programme de formation. Ce sont des Magistrats, Avocats, Commissaires de Police, le Corps préfectoral, des militants de droits de l’homme, etc.

« La tenue de cette 8e session délocalisée à Abidjan témoigne de notre engagement à promouvoir les droits de l’homme à travers une formation rigoureuse et accessible », a déclaré Alexandra Heldt, directrice Afrique de la Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté.

Selon elle, cette 8e session répond à un besoin urgent de s’attaquer aux nouvelles formes de criminalité qui incluent les crimes économiques, les crimes environnementaux et la criminalité organisée constituant des défis majeurs dans la région.

Une vue des participants à cette rencontre délocalisée à Abidjan. (Ph: Dr)
Une vue des participants à cette rencontre délocalisée à Abidjan. (Ph: Dr)



Pour Ameline Tison, chargée de Programmes de la Fondation René Cassin, représentant le Prof. Sébastien Touzé (directeur de cette Fondation), le nombre de participants, une centaine, témoigne de l’enjeu des droits humains.

Prenant la parole, Namizata Sangaré, présidente du Conseil national des droits de l'homme (Cndh), a indiqué que les nouvelles menaces évoluent. Il est donc important d’apporter des réponses concrètes et adaptées à ces menaces. Et cela passe par la formation.

C’est à juste titre qu’elle a salué la tenue de ce programme qui est devenu en si peu de temps une référence en matière de formation en droit de l’homme.

« Cette session nous offre l’occasion d’examiner un sujet d’une extrême gravité qui menace la stabilité et le développement de nos pays, et qui constitue un défi majeur pour nos Etats. Il intervient à un moment où la Côte d'Ivoire s’est engagée à lutter contre la corruption, l’enrichissement illicite, le blanchiment des capitaux et toutes les formes de criminalités », a affirmé Epiphane Zoro Bi, président de la Haute autorité pour la bonne gouvernance (Habg), parrain de l’événement. Il a prononcé la leçon inaugurale de cette session.

Pour Mathias Veltin, ambassadeur de l’Allemagne en Côte d’Ivoire, cette conférence annuelle se tient au moment où l’Allemagne célèbre le 75e anniversaire de sa Loi fondamentale dont l’article 1er met l’accent sur la dignité humaine.

Laurent Bonneau, directeur du service de coopération et d’action culturelle, représentant l’ambassade de France en Côte d’Ivoire, a salué la qualité de ce type de formation et surtout la thématique abordée. Selon lui, les Etats doivent travailler en synergie pour lutter contre toutes ces criminalités, qu’elles soient économiques, environnementales ou autres.

Quant à Carol-Flore Smereczniak, Représentante résidente du Pnud en Côte d’Ivoire, également partenaire de l’évènement, elle a appelé les défenseurs des droits de l’homme à une réponse adaptée et concertée contre ces nouvelles menaces.

« Un Etat seul ne peut pas lutter contre ce fléau, il faut une coopération internationale », dira pour sa part Aïssata Kouamé, représentant le garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’homme, président de la cérémonie.

Dr Didier N’Guessan, représentant Dr François Komoin, président du Tribunal de commerce d’Abidjan et président de l’Université des Lagunes qui abrite cet événement, s’est félicité de cette initiative qui vise à renforcer les libertés individuelles au moment où la sous-région fait face à des défis sécuritaires.

Une correspondance particulière de E.Y