
La Côte d'Ivoire, l'Union européenne et Expertise France ont mis fin à la cette phase du projet.
La Côte d'Ivoire, l'Union européenne et Expertise France ont mis fin à la cette phase du projet.
Appui à la lutte contre la traite des personnes : 3 549 victimes dont 76% de femmes recensées
L’atelier de clôture du projet régional d’appui à la lutte contre la traite de personnes dans les pays du Golf de Guinée s’est ouvert le mardi 21 mai 2024.
Depuis 2019, la Côte d’Ivoire, à travers le Comité national de lutte contre la traite des personnes (Cnltp), bénéficie de l'appui d’expertise France dans le cadre de la mise en œuvre du projet régional d’Appui à la lutte contre la traite des personnes (Altp) dans les pays du Golfe de Guinée.
Sandra Perrot, responsable du pôle migration chez Expertise France, a fait le point sur l’impact de sa structure dans cette lutte.
Pour elle, il est impérieux de continuer les efforts entre les pays en vue de maintenir le cap dans la lutte. Elle annonce que ce projet a atteint plus de 90% des indicateurs contractuels à la fin de mars 2024.
Quant à Massimo Scarbi, chef de coopération de l’Union européenne, il a souligné qu’en Côte d’Ivoire, ce sont plus de 3 549 victimes qui ont bénéficié de prise en charge holistique, dont 76 % de femmes.
14 centres d’accueil ont bénéficié de rénovation et d'équipement. Au cours de la cérémonie, la ministre de la Cohésion nationale, de la solidarité et de la lutte contre la pauvreté, Myss Belmonde Dogo, a souligné que la lutte contre la traite des êtres humains est un fléau dévastateur qui mine la société et porte atteinte à la dignité et au bien-être des populations.
Avant d’indiquer que la Côte d’Ivoire, sous la conduite du Premier ministre Beugré Mambé, président du Comité national de lutte contre la traite des personnes, a pris pleinement la mesure du rôle important qui lui revient dans cette croisade contre ce fléau. Il a pris plusieurs mesures à l’effet de mettre fin à cette pratique.
« Le Cnltp a enregistré des acquis substantiels et tangibles. Il s’agit de : l’installation et l’équipement de six Cellules régionales de lutte contre la traite des personnes dans le Sud-Comoé (Aboisso), le Gontougo (Bondoukou), le Poro (Korhogo), le Haut-Sassandra (Daloa) et San Pedro (San Pedro) de 2021 à 2023 ; l’élaboration du Mécanisme national de référencement et des procédures opérationnelles standards de prise en charge des victimes de traite; la conception et l’intégration de modules sur la thématique dans les curricula de formation des Écoles de police d’Abidjan et de Korhogo, de l’Institut national de formation judiciaire (Infj) et de l’Institut national supérieur de formation sociale (Insfs) ; le renforcement des capacités des acteurs de la chaîne pénale à travers la formation de 547 Officiers et Agents de Police judiciaire et de 182 Magistrats sur les thématiques de la traite des personnes et du trafic illicite de migrants ; le renforcement de la prise en charge des victimes par l’octroi d’une subvention à cinq Ong (Côte d’Ivoire Prospérité, Cavoequiva, Communauté Abel, la Cibes et Anaed) ; la signature d’un mémorandum d’accord entre le Secrétariat exécutif du Cnltp et Expertise France le jeudi 20 octobre 2022 ; l’appui à l’organisation de la Journée mondiale de la lutte contre la traite des personnes 2022 à Daloa et 2023 à Bouaké », a fait savoir Myss Belmonde Dogo, Secrétaire exécutive du Cnltp.
Sandra Perrot, responsable du pôle migration chez Expertise France, a fait le point sur l’impact de sa structure dans cette lutte.
Pour elle, il est impérieux de continuer les efforts entre les pays en vue de maintenir le cap dans la lutte. Elle annonce que ce projet a atteint plus de 90% des indicateurs contractuels à la fin de mars 2024.
Quant à Massimo Scarbi, chef de coopération de l’Union européenne, il a souligné qu’en Côte d’Ivoire, ce sont plus de 3 549 victimes qui ont bénéficié de prise en charge holistique, dont 76 % de femmes.
14 centres d’accueil ont bénéficié de rénovation et d'équipement. Au cours de la cérémonie, la ministre de la Cohésion nationale, de la solidarité et de la lutte contre la pauvreté, Myss Belmonde Dogo, a souligné que la lutte contre la traite des êtres humains est un fléau dévastateur qui mine la société et porte atteinte à la dignité et au bien-être des populations.
Avant d’indiquer que la Côte d’Ivoire, sous la conduite du Premier ministre Beugré Mambé, président du Comité national de lutte contre la traite des personnes, a pris pleinement la mesure du rôle important qui lui revient dans cette croisade contre ce fléau. Il a pris plusieurs mesures à l’effet de mettre fin à cette pratique.
« Le Cnltp a enregistré des acquis substantiels et tangibles. Il s’agit de : l’installation et l’équipement de six Cellules régionales de lutte contre la traite des personnes dans le Sud-Comoé (Aboisso), le Gontougo (Bondoukou), le Poro (Korhogo), le Haut-Sassandra (Daloa) et San Pedro (San Pedro) de 2021 à 2023 ; l’élaboration du Mécanisme national de référencement et des procédures opérationnelles standards de prise en charge des victimes de traite; la conception et l’intégration de modules sur la thématique dans les curricula de formation des Écoles de police d’Abidjan et de Korhogo, de l’Institut national de formation judiciaire (Infj) et de l’Institut national supérieur de formation sociale (Insfs) ; le renforcement des capacités des acteurs de la chaîne pénale à travers la formation de 547 Officiers et Agents de Police judiciaire et de 182 Magistrats sur les thématiques de la traite des personnes et du trafic illicite de migrants ; le renforcement de la prise en charge des victimes par l’octroi d’une subvention à cinq Ong (Côte d’Ivoire Prospérité, Cavoequiva, Communauté Abel, la Cibes et Anaed) ; la signature d’un mémorandum d’accord entre le Secrétariat exécutif du Cnltp et Expertise France le jeudi 20 octobre 2022 ; l’appui à l’organisation de la Journée mondiale de la lutte contre la traite des personnes 2022 à Daloa et 2023 à Bouaké », a fait savoir Myss Belmonde Dogo, Secrétaire exécutive du Cnltp.

Les acteurs de la lutte contre la traite des personnes satisfaits des résultats obtenus. (Ph: Dr)
Elle confie enfin que toutes les actions menées avec le soutien du projet d’Appui à la lutte contre la traite des personnes mis en œuvre par Expertise France ont eu et continuent d’avoir un impact réel sur les populations.
Ce projet d’un montant global de 18 millions d’euros, financé par l’Union européenne et la Côte d’Ivoire a consisté à renforcer la coopération régionale entre les acteurs impliqués dans la lutte contre la traite de personnes pour une action plus concertée et plus efficace dans six pays : la Côte d’Ivoire, le Ghana, la Guinée, le Nigeria, le Togo et le Bénin.
Ce projet d’un montant global de 18 millions d’euros, financé par l’Union européenne et la Côte d’Ivoire a consisté à renforcer la coopération régionale entre les acteurs impliqués dans la lutte contre la traite de personnes pour une action plus concertée et plus efficace dans six pays : la Côte d’Ivoire, le Ghana, la Guinée, le Nigeria, le Togo et le Bénin.