Formation académique après le Bac: Des professionnels partagent leurs expériences avec les futurs bacheliers de Grand-Bassam
Cette édition 2024 a vu des améliorations avec notamment le nombre de panélistes qui est passé à 16.
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Pour le commissaire général, Serge Angoran, en initiant cet événement, il est question d’aider le futur étudiant à prendre la bonne décision, afin de ne pas rater son orientation.
A l'en croire, cette activité naît de nombreuses sollicitations de parents d’élèves et d’étudiants qui ont bien voulu qu’il partage son expérience.
« Chaque année après les résultats de fin d’année, nous sommes approchés par des parents d’élèves et d’étudiants afin de donner des avis et des conseils pour la suite de leurs études. J’ai compris qu’il y a un besoin en information qui existe. Après la première édition, nous avons eu de bons retours des parents et des élèves. Nous avons des sollicitations pour d’autres villes de l’intérieur. C’est une question que nous allons analyser au niveau du commissariat général », a-t-il informé.

Présent à cette activité, le premier magistrat de la commune, Jean-Louis Moulot, s’est félicité de cette initiative au bénéfice des enfants, des parents qui sont souvent désorientés au moment de conseiller les enfants sur le choix des études après le Bac.
Et pourtant, a-t-il soutenu, « Ce tournant doit être bien négocié parce qu’il va conditionner les possibilités d’insertion professionnelle après l’obtention des diplômes universitaires. Il est donc nécessaire de créer des cadres de dialogue entre les générations pour permettre aux plus jeunes de disposer de la formation nécessaire à l’effet de s’orienter vers des secteurs d’activité porteurs. C’est un cadre de réflexion qui va aider les jeunes à construire leur avenir ».
Au nombre des panélistes, Hamza Diaby, journaliste présentateur à la Rti, 3 fois lauréat du prix Ebony du meilleur présentateur a encouragé les futurs bacheliers à choisir le métier de journaliste. Lui qui rêvait d’être magistrat a fini par faire le choix du journalisme.
D’ailleurs, pour lui, le journalisme reste le meilleur métier au monde. « Le journaliste n’est pas riche, mais il a du relationnel. Le journaliste voyage à travers le monde. Ce qui nous guide s’appelle la passion. Si tu exerces ton métier avec le cœur tu vas réussir », a-t-il assuré.
Tout comme lui, Didier Zié, diplomate et Maître Marie-Priscilla Fofana-Yao, conseil juridique ont invité les futurs étudiants à faire le bon choix, à trouver les meilleures pistes pour des études qui leur permettront de réaliser leurs rêves.