Le Premier ministre a constaté le niveau de pollution sur le plan d’eau lagunaire. (photos : dr)
Le Premier ministre a constaté le niveau de pollution sur le plan d’eau lagunaire. (photos : dr)
Pollution du littoral abidjanais : Beugré Mambé promet des solutions appropriées
Le Premier ministre, en compagnie du ministre de l'Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Konan Jacques Assahoré, a visité la baie lagunaire le mercredi 8 mai.
Des tas d’ordures composées de morceaux de bois, de tissus, de bouteilles en plastique, sans oublier la forte odeur nauséabonde qui s’en dégage et qui pollue l’air.
C’est ce décor qu’a offert la lagune Ébrié lors de la visite du plan d’eau lagunaire d’Abidjan effectuée par le Premier ministre, ministre des Sports et du Cadre de vie, Robert Beugré Mambé.
C’était en présence du ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Konan Jacques Assahoré dans l’après-midi du mercredi dernier. Face à ce spectacle désolant du littoral abidjanais, le chef du gouvernement promet des solutions adéquates.
La visite qui a débuté du quai de la Sotra au Plateau au canal Orange Golf en passant par les sites d’Azito, de l’Injs, du canal d’Anoumabo à Marcory et de la baie de Cocody, a permis de faire un triste constat. Celui d’une lagune mal en point.
Les désagréments olfactifs sont bel et bien présents malgré les efforts du ministère de l’Environnement pour le traitement en continu des odeurs au moyen d’une ingénierie depuis 2023.
Pour le Premier ministre ivoirien, aucun doute, la lagune est agressée par des ennemis naturels et aussi par les activités humaines.
Énumérant ces agressions, il a noté les centaines de bouts de vidange déversées tout le long de la lagune. « C’est une grande catastrophe », a-t-il déploré.
Concernant la deuxième agression, il a indexé les eaux usées qui proviennent des réseaux d’assainissement en terre ou bétonnés qui constituent des déversoirs au niveau de la lagune. « Les eaux usées qui viennent des zones habitées ne sont pas traitées », a-t-il expliqué. Avant de relever que la troisième agression provient des activités humaines.
Il a cité comme preuve, l’existence des remblais sauvages qui viennent dans tous les sens au niveau du Port autonome d’Abidjan, de Vridi et de Port-Bouët. À le suivre, les mouvements liés aux modifications chimiques de l’eau de la lagune constituent aussi une agression. « La lagune reçoit des eaux usées qui ne sont pas traitées et cela absorbe l’oxygène contenu dans l’eau », a-t-il argumenté.
Quant à la dernière agression, il a pointé du doigt l’indiscipline des hommes qui utilisent la lagune comme un dépotoir pour tous les déchets plastiques.
Autant de facteurs qui, pour lui, menacent cette portion de lagune constituée de baies et de lacs et aussi la faune et la flore qu’elle recouvre. Il a, à ce sujet, rappelé l’importante quantité de poissons morts dans la lagune Ébrié, précisément dans la baie de Biétry, en mars dernier.
Pour freiner toutes ces agressions et donner un visage rayonnant au plan d’eau lagunaire d’Abidjan, le Premier ministre entend faire un diagnostic avec les membres de son gouvernement. Ce, afin de trouver des solutions adéquates à chaque agression. Bien sûr après avoir rendu compte au Président de la République, Alassane Ouattara. « Nous allons faire des études pour trouver les solutions les plus adaptées... Je peux vous le garantir », a-t-il rassuré.
Le locataire de la Primature a étalé les multiples facettes et avantages de la lagune Ébrié et du plan d’eau lagunaire de la capitale économique ivoirienne. Notamment l’avantage écologique car elle permet d’équilibrer tout le système environnemental autour de la ville d’Abidjan, et même au-delà.
Pour lui, c’est également une richesse touristique parce que l’on peut exercer et développer plusieurs activités aquatiques pour intéresser à la fois les Abidjanais et les touristes. Et enfin, une richesse commerciale parce que les baies lagunaires peuvent offrir des possibilités de promotion immobilière et touristique.
À l’en croire, la mise en valeur de ces terrains aura de l’influence sur tout l’aménagement de la ville d’Abidjan. « Ces quatre couches de valeurs constituent la force de la lagune », a fait savoir le chef du gouvernement.
Et d’ajouter que les solutions qui seront apportées permettront d’offrir aux Ivoiriens un tableau extraordinaire du plan d’eau lagunaire d’Abidjan. Cela favorisera aussi des sports nautiques tous les week-ends. Notamment des courses de pirogue de type olympique ou traditionnel, sans oublier la pêche.
C’était en présence du ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Konan Jacques Assahoré dans l’après-midi du mercredi dernier. Face à ce spectacle désolant du littoral abidjanais, le chef du gouvernement promet des solutions adéquates.
La visite qui a débuté du quai de la Sotra au Plateau au canal Orange Golf en passant par les sites d’Azito, de l’Injs, du canal d’Anoumabo à Marcory et de la baie de Cocody, a permis de faire un triste constat. Celui d’une lagune mal en point.
Les désagréments olfactifs sont bel et bien présents malgré les efforts du ministère de l’Environnement pour le traitement en continu des odeurs au moyen d’une ingénierie depuis 2023.
Pour le Premier ministre ivoirien, aucun doute, la lagune est agressée par des ennemis naturels et aussi par les activités humaines.
Énumérant ces agressions, il a noté les centaines de bouts de vidange déversées tout le long de la lagune. « C’est une grande catastrophe », a-t-il déploré.
Concernant la deuxième agression, il a indexé les eaux usées qui proviennent des réseaux d’assainissement en terre ou bétonnés qui constituent des déversoirs au niveau de la lagune. « Les eaux usées qui viennent des zones habitées ne sont pas traitées », a-t-il expliqué. Avant de relever que la troisième agression provient des activités humaines.
Il a cité comme preuve, l’existence des remblais sauvages qui viennent dans tous les sens au niveau du Port autonome d’Abidjan, de Vridi et de Port-Bouët. À le suivre, les mouvements liés aux modifications chimiques de l’eau de la lagune constituent aussi une agression. « La lagune reçoit des eaux usées qui ne sont pas traitées et cela absorbe l’oxygène contenu dans l’eau », a-t-il argumenté.
Quant à la dernière agression, il a pointé du doigt l’indiscipline des hommes qui utilisent la lagune comme un dépotoir pour tous les déchets plastiques.
Autant de facteurs qui, pour lui, menacent cette portion de lagune constituée de baies et de lacs et aussi la faune et la flore qu’elle recouvre. Il a, à ce sujet, rappelé l’importante quantité de poissons morts dans la lagune Ébrié, précisément dans la baie de Biétry, en mars dernier.
Pour freiner toutes ces agressions et donner un visage rayonnant au plan d’eau lagunaire d’Abidjan, le Premier ministre entend faire un diagnostic avec les membres de son gouvernement. Ce, afin de trouver des solutions adéquates à chaque agression. Bien sûr après avoir rendu compte au Président de la République, Alassane Ouattara. « Nous allons faire des études pour trouver les solutions les plus adaptées... Je peux vous le garantir », a-t-il rassuré.
Le locataire de la Primature a étalé les multiples facettes et avantages de la lagune Ébrié et du plan d’eau lagunaire de la capitale économique ivoirienne. Notamment l’avantage écologique car elle permet d’équilibrer tout le système environnemental autour de la ville d’Abidjan, et même au-delà.
Pour lui, c’est également une richesse touristique parce que l’on peut exercer et développer plusieurs activités aquatiques pour intéresser à la fois les Abidjanais et les touristes. Et enfin, une richesse commerciale parce que les baies lagunaires peuvent offrir des possibilités de promotion immobilière et touristique.
À l’en croire, la mise en valeur de ces terrains aura de l’influence sur tout l’aménagement de la ville d’Abidjan. « Ces quatre couches de valeurs constituent la force de la lagune », a fait savoir le chef du gouvernement.
Et d’ajouter que les solutions qui seront apportées permettront d’offrir aux Ivoiriens un tableau extraordinaire du plan d’eau lagunaire d’Abidjan. Cela favorisera aussi des sports nautiques tous les week-ends. Notamment des courses de pirogue de type olympique ou traditionnel, sans oublier la pêche.