Ps-Gouv 2 : Un taux d’engagement de 78,41 % avec 683 milliards de FCfa effectivement décaissés

Le Président Alassane Ouattara (à droite) ambitionne un taux d'électrification de 100 % en 2025. (Ph: Dr)
Le Président Alassane Ouattara (à droite) ambitionne un taux d'électrification de 100 % en 2025. (Ph: Dr)
Le Président Alassane Ouattara (à droite) ambitionne un taux d'électrification de 100 % en 2025. (Ph: Dr)

Ps-Gouv 2 : Un taux d’engagement de 78,41 % avec 683 milliards de FCfa effectivement décaissés

Le 08/05/24 à 17:10
modifié 08/05/24 à 17:10
Du Conseil des ministres du 8 mai 2024, il ressort que fin 2023, la phase 2 du Programme social du gouvernement (Ps-Gouv 2) enregistre un taux d’engagement de 774,4 milliards de FCfa sur 987,6 milliards de FCfa prévus, soit 78,41 %. Le communiqué du Conseil des ministres précise que 683 milliards ont déjà fait l’objet de décaissement effectif.

Sur le terrain, cela se traduit par la construction de 305 salles de classe, des transferts monétaires à environ 200 mille ménages dans le cadre des filets sociaux productifs, 200 mille jeunes qui ont bénéficié d’opportunités d’insertion professionnelle et 625 localités électrifiées, selon le ministre de la Communication et des Médias, Amadou Coulibaly, porte-parole du gouvernement.

Relativement à l’électrification, il est à retenir que les 100 % du taux d’électrification qu’ambitionne le Président de la République, Alassane Ouattara, en 2025 « est à notre portée », selon Amadou Coulibaly. Puisque le taux d’électrification est passé de 33 % en 2011 à 86,2 % en fin 2023. Soulignant que l’électricité en Côte d’Ivoire reste la moins chère de la sous-région du fait de la subvention dont elle bénéficie de la part de l’État.

Augmentation de 10 % du prix du kwh, mais...

Le ministre a profité de l’occasion pour expliquer que l’idée que la facturation de l’électricité irait au-delà des 10 % d’augmentation n’est pas juste.

Amadou Coulibaly a indiqué que le consommateur perd de vue la forte augmentation de sa consommation de l’énergie électrique du fait de la vague de chaleur qui sévit depuis quelque temps.

« Le mois de mars est en général celui où nous avons un pic de chaleur. Et cela entraîne systématiquement une forte montée de la consommation d’électricité. Les factures des mois d’avril et de mai sont dont toujours plus élevées que celles des mois qui précèdent grâce à une étude effectuée sur les cinq dernières années », a-t-il expliqué.


Le 08/05/24 à 17:10
modifié 08/05/24 à 17:10