Tennis/Open Digit 2024 : Joël Méda dicte sa loi au club de la Sodeci

Joël Méda a reçu son trophée des mains du ministre Adama Coulibaly, à droite. (Ph: Dr)
Joël Méda a reçu son trophée des mains du ministre Adama Coulibaly, à droite. (Ph: Dr)
Joël Méda a reçu son trophée des mains du ministre Adama Coulibaly, à droite. (Ph: Dr)

Tennis/Open Digit 2024 : Joël Méda dicte sa loi au club de la Sodeci

Le 08/05/24 à 11:01
modifié 08/05/24 à 11:01
Le rideau est tombé, le dimanche 5 mai, sur l’Open Digit 2024. Débutée le 2 mai dernier, la compétition offerte par le Club de tennis de la Sodeci et l’Ong Digit présidée par Noura Sarassoro, en étroite collaboration avec la Fédération ivoirienne de tennis (Fit), a réuni du beau monde. Une véritable réussite et un exemple de tournoi à saluer et à encourager dans le pays.

Le Burkinabè Joël Méda a encore triomphé. Après avoir écarté Romaric Boblei en demi-finale (6/1 ; 6/2), il a dominé Frédéric Coulibaly en finale (6/2 ; 6/2). Après un début timide que les deux protagonistes ont mis sur le compte du stress, le jeu est monté en puissance au fil des minutes. Pour le plus grand plaisir des membres du gouvernement et autres personnalités présents dans les tribunes.

Chez les jeunes filles, la palme est revenue à Jauresse Kouamé, auteure d’une victoire à l’arrachée face à Ahou Marie Kouakou (6/0 ; 26 ; 8/6). Les vainqueurs et les vaincus sont repartis avec une bonne petite enveloppe chacun.

La ministre de la Culture et de la Francophonie, Françoise Remarck, a remis le trophée de la vainqueure du Simple Dames. (Ph: Dr)
La ministre de la Culture et de la Francophonie, Françoise Remarck, a remis le trophée de la vainqueure du Simple Dames. (Ph: Dr)



« Je suis très contente d’avoir réussi ce deuxième pari. Nous sommes en train de monter puissance. La fête a été belle et les joueurs se sont libérés pour nous offrir un beau spectacle. Merci à eux, surtout merci à tous ceux qui nous aident à progresser dans cette aventure ô combien passionnante, comme Ouattara Souleymane, directeur général de la Fédération qui nous épaule, aux arbitres, aux enseignants de tennis qui se prêtent au jeu », a indiqué la présidente de Digit, Noura Sarassoro, qui ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.

Son Ong enregistre, à ce jour, 15 jeunes filles et garçons qui s'entraînent deux fois par semaine au sein du club pour progresser dans le jeu.

« Dans un mois, nous allons ouvrir la "Case numérique" pour leur apprendre le b-a ba de l’informatique », a conclu la jeune passionnée de tennis dont le rêve est de voir, d’ici à 10 ans, de jeunes ivoiriens évoluer sur le circuit international, comme Nadal, Jokovic. « Cela est possible parce que nous avons le potentiel et le talent existe », insiste Noura.

Françoise Remarck, ministre de la Culture et de la Francophonie, qui se tient régulièrement aux côtés de l’organisation, n’a pas boudé son plaisir.

« Nous avons assisté à un magnifique tournoi qui permet de détecter de jeunes talents. Je voudrais saluer l’action de l’Ong Digit qui donne la chance à ceux qui ont du talent, mais qui n’ont pas l’occasion de l’exprimer », estime la ministre.

Tandis que Ouattara Souleymane mettait en avant les avantages d’une telle compétition sportive. « On a beau formé les jeunes, mais après, il leur faut des références et l’Open Digit participe de cette volonté d’aider les jeunes à progresser », a-t-il reconnu, tout en saluant l’initiative de l’Ong.



Le 08/05/24 à 11:01
modifié 08/05/24 à 11:01