Campc : Le Gabon abritera une représentation de l’institution 20 ans après son retour

La ministre  de la Fonction publique et du Renforcement des capacités du Gabon est heureuse du retour de son pays au sein du conseil d’administration du Campc. (Ph: Franck YEO)
La ministre de la Fonction publique et du Renforcement des capacités du Gabon est heureuse du retour de son pays au sein du conseil d’administration du Campc. (Ph: Franck YEO)
La ministre de la Fonction publique et du Renforcement des capacités du Gabon est heureuse du retour de son pays au sein du conseil d’administration du Campc. (Ph: Franck YEO)

Campc : Le Gabon abritera une représentation de l’institution 20 ans après son retour

Le 07/05/24 à 15:21
modifié 07/05/24 à 15:21
Le directeur général du Centre africain de management et de perfectionnement des cadres (Campc), le Professeur Joseph Assi-Kaudjhis, a annoncé que son institution va ouvrir une représentation au Gabon dont l’accord de siège sera signé bientôt. Bien plus, le prochain conseil d’administration du Campc se tiendra dans la première semaine du mois de décembre prochain à Libreville.

Il a donné cette information le mardi 7 mai 2024, au cours de la visite de travail de la ministre gabonaise de la Fonction publique et du Renforcement des capacités, Mme Louise Boukandou Moussavou, dans les locaux du Campc en vue de reprendre sa place au niveau du Conseil d’administration de cette institution inter-Etat.

Le directeur général a également annoncé l’extension des infrastructures au niveau du campus d’Abidjan. « C’est un centre qui a été construit en 1975 pour accueillir 100 auditeurs mais aujourd’hui, nous sommes à un peu plus de 400 auditeurs et nous n’avons que 100 places assises. Nous avons donc besoin de renforcer les capacités au niveau de l’accueil », a-t-il justifié.

A l’en croire, chaque année, ce sont plusieurs auditeurs que le Campc n’arrive pas à satisfaire. « On a dû arrêter les inscriptions dans certaines filières puisque nous avons explosé les effectifs. Il y a des filières où initialement on avait prévu d’accueillir 25 auditeurs et nous nous retrouvons à plus de 60. Pour éviter que le plus grand nombre d’auditeurs impacte la qualité de la formation, nous avons arrêté les inscriptions dans certaines filières et encourager les auditeurs à aller vers d’autres filières », explique le Professeur Assi-Kaudjhis.

Selon lui, cette extension va consister en la construction de salles de classe, de bureaux et des résidences dont le coût est d’environ 6 milliards de FCfa et il a été demandé à l’Etat de Côte d’ivoire de financer ce projet. Il a en outre annoncé la construction de la représentation du Campc au Burkina Faso.

En effet, un accord de siège a été signé en février 2023. « Dans la foulée de la signature de l’accord de siège, nous avons bénéficié de la part de l’Etat burkinabè d’une parcelle d’un peu plus de 6000m2 dans la nouvelle zone administrative de Ouaga 2000 », a déclaré le premier responsable du Campc, soulignant que l’Etat burkinabè a été sollicité dans la réalisation de ce projet.

La ministre gabonaise en charge de la Fonction publique a offert un tableau au DG du Campc pour marquer le retour de son pays. (Ph: Franck YEO)
La ministre gabonaise en charge de la Fonction publique a offert un tableau au DG du Campc pour marquer le retour de son pays. (Ph: Franck YEO)



L’objectif visé à travers la création de ces trois campus, est de structurer la formation au Campc. « Chaque campus sera spécialisé dans un domaine précis », a précisé le Professeur Kaudjhis et que dans les autres pays membres, il y aura des bureaux qui seront des relais pour faire de la communication.

La ministre de la Fonction publique et du Renforcement des capacités du Gabon, Mme Louise Boukandou Moussavou, n’a pas caché sa satisfaction quant au retour de son pays au Campc.

Selon elle, son pays est dans une nouvelle ère à la suite du coup de force militaire et le Président de la République, le général de brigade Brice Oligui Nguema, a fait en sorte que les institutions soient mises à plat.

« A travers cette redynamisation des institutions, il faudrait qu’on ait des personnes capables de diriger ces institutions. D’où notre retour au Campc parce que le Président mise sur l’importance de la ressource humaine pour écrire la nouvelle page du Gabon », a-t-elle expliqué.



Le 07/05/24 à 15:21
modifié 07/05/24 à 15:21