Épiphane Zoro Bi, président de Habg: "La Côte d’Ivoire a renoué avec les principes de bonne gouvernance"
Selon lui, le Président ivoirien, Alassane Ouattara, a été désigné par l’ensemble de ses homologues africains pour porter les missions de l’Agenda 2063 avec pour objectif de permettre à l’Afrique d’être une force qui compte à l’horizon 2063. Ce, en termes de développement durable, transformation structurelle de l’économie, d'emploi-jeunes, de promotion de l’égalité du genre.
« C’est donc à juste titre que la jeunesse libérale organise une série d’activités à Abidjan, au cours de l’année 2024, pour reconnaître le leadership du Président de la République », a-t-il dit.
Dans la conférence inaugurale qu’il a prononcée sur le thème « La jeunesse libérale face au défi du néo-panafricanisme et de la multipolarisation du monde », Epiphane Zoro a indiqué que le libéralisme et le multipolarisme sont deux concepts qui ont les mêmes valeurs (liberté individuelle, diversité et pluralisme, échange commercial et coopération internationale avec d’autres continents).
Pour lui, ce rendez-vous d’Abidjan constitue le triomphe du libéralisme. Car au niveau du commerce intra-africain, il y a la Zlecaf qui vise à promouvoir le libre-échange. Il y a également Smart Africa, un instrument d’accélération de la digitalisation du continent africain. C’est à juste titre que le conférencier a invité la jeunesse africaine à saisir cette opportunité pour prendre sa place sur le continent.
« Vous vivez un moment exceptionnel, le libéralisme. C’est le triomphe des valeurs auxquelles vous croyez. Vous êtes dans un environnement favorable, de liberté : liberté d’entreprendre, liberté politique, liberté de coopération. Saisissez donc cette opportunité pour apporter votre contribution à une Afrique qui bouge », a-t-il conseillé.
A en croire Epiphane Zoro, face aux nouvelles menaces, l’Afrique cherche à prendre sa place dans le monde, dans le respect et la solidarité. « Ma conviction est que quand l’Afrique s’éveillera, le monde entier tremblera », a-t-il soutenu.
C’était en présence de plusieurs hautes personnalités : la présidente du Sénat, Kandia Kamara ; la représentante spéciale de la Commission de l’Union africaine en Côte d’Ivoire, Joséphine Charlotte Mayuma Kala ; la ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique et de la Modernisation de l’administration, Anne-Désirée Ouloto ; du Haut représentant du Chef de l’Etat, Gilbert Kafana Koné, président du directoire du Rhdp...
Une correspondance particulière de E.Y