Projet Spark santé : L’objectif atteint avant terme

Le Projet Spark santé a amélioré considérablement les soins de santé en Côte d’Ivoire. (Ph: Franck YEO)
Le Projet Spark santé a amélioré considérablement les soins de santé en Côte d’Ivoire. (Ph: Franck YEO)
Le Projet Spark santé a amélioré considérablement les soins de santé en Côte d’Ivoire. (Ph: Franck YEO)

Projet Spark santé : L’objectif atteint avant terme

Le 06/05/24 à 17:00
modifié 06/05/24 à 17:00
L’achat stratégique et d’harmonisation des financements et de compétences de santé (Projet spark santé) a connu un franc succès en Côte d’Ivoire.

« Je suis heureux de vous annoncer que le Projet Spark santé qui a été lancé avec la Banque mondiale en 2019 a connu un grand succès. Prévu pour s’exécuter sur la période 2019-2025, soit six ans, le Projet Spark santé aura tenu toutes ses promesses et atteint avant terme les indicateurs de développement. En seulement quatre ans, nous avons atteint nos objectifs de développement améliorant ainsi l’utilisation et la qualité de services de santé en Côte d’Ivoire », a déclaré Dr Aka Charles Koffi, directeur de cabinet, représentant le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre N'Gou Dimba.

Il s’exprimait le lundi 6 mai 2024, à Abidjan-Plateau, à la clôture dudit projet financé conjointement par la Banque mondiale et le Mécanisme de financement mondial (Gff). A l’occasion, des journées scientifiques sont organisées les 6 et 7 mai, et ponctuées de panels.

Selon le Dr Aka Charles Koffi, ce projet a permis à la Côte d’Ivoire d’instaurer une culture de la performance qui s’inscrit dans la réforme hospitalière et la responsabilisation des établissements sanitaires.

En effet, grâce au financement basé sur la performance, 100% des hôpitaux publics et des établissements de santé de premier contact ont été ouverts. « Le projet Spark santé a également servi de catalyseur pour l’opérationnalisation de la Couverture maladie universelle avec les résultats encourageants que nous avons aujourd’hui aussi bien en termes d’abonnement que dans la prise en charge des patients », dit-il.

A l’en croire, avec la Couverture maladie universelle, la contribution du Spark santé a permis d’enrôler environ 12 millions de personnes avec un objectif de 20 millions d’ici la fin de l’année 2024.

« Au niveau de la digitalisation, le renforcement du système d’information sanitaire a été une priorité avec la mise en place du dossier patient informatisé et la construction d’un data center pour stocker les données du ministère de la Santé », a rappelé Dr Aka Charles koffi.

Avant de souligner que le data center qui sera opérationnel via le programme santé nutrition et développement de la petite enfance abritera toutes les applications et les données du ministère en charge de la Santé.

Ainsi, dans le domaine de la nutrition et de la santé de la reproduction, le Projet Spark santé a mis en place des interventions à fort impact qui ont considérablement amélioré la gestion de la malnutrition.

« Nous saluons les résultats prometteurs obtenus grâce à ces interventions, notamment dans les zones difficiles d’accès. De plus, ce projet a permis la mise aux normes d’une cinquantaine d’établissements de santé de premier niveau, de renforcer les capacités des institutions dans le domaine de la santé », s’est réjoui l’émissaire de Pierre Dimba.

La directrice des opérations de la Banque mondiale, Mme Marie-Chantal Uwanyiigira, a indiqué que ce programme est d’une importance capitale. Car dit-elle, financé à hauteur de 220 millions de dollars, il a fait sa petite contribution. « Il a certainement été exécuté d’une façon exemplaire. Il a pu clôturer un an avant et c’est un parcours de titan en Côte d’ivoire », a-t-elle expliqué. Avant de féliciter le coordonnateur et son équipe pour le travail abattu.

Pour le coordonnateur, Konan Kouassi Clovis, la conjonction de l’engagement des équipes des structures techniques et de la Banque mondiale, ainsi que le soutien politique ont permis d’avoir des avancées notables et même d’achever le projet avant terme en atteignant les objectifs visés.

« Notre stratégie a été d’actionner les leviers d’amélioration de la qualité et l’utilisation des services de santé que sont : le renforcement de la régulation et des ressources humaines en santé ; la mise aux normes des infrastructures et équipements ; la disponibilité des médicaments et intrants pharmaceutiques ; la digitalisation des données et l’intégration des secteurs privé et communautaire », a-t-il expliqué.


Le 06/05/24 à 17:00
modifié 06/05/24 à 17:00