France/Royaume-Uni: Le tunnel sous la Manche célèbre ses trente ans

Eurostar, un train rapide qui relie Paris à Londres par le tunnel sous la Manche (Ph: DR)
Eurostar, un train rapide qui relie Paris à Londres par le tunnel sous la Manche (Ph: DR)
Eurostar, un train rapide qui relie Paris à Londres par le tunnel sous la Manche (Ph: DR)

France/Royaume-Uni: Le tunnel sous la Manche célèbre ses trente ans

Le 06/05/24 à 16:26
modifié 06/05/24 à 16:26
Le tunnel sous la Manche a fêté ses trente bougies hier. Long de cinquante kilomètres, il permet de relier à pied sec la France et l’Angleterre. Retour sur une infrastructure qui a révolutionné les échanges entre la Grande-Bretagne et le continent européen.

C’était le 6 mai 1994. Après cinq ans de travaux, et un million de tonnes de béton coulé. L’image de ces deux trains Eurostar, l’un parti de Paris, l’autre de Londres se rejoignant à Calais, se retrouvait sur tous les téléviseurs de l’époque. L’inauguration s’est déroulée en grande pompe avec le président français de l’époque, François Mitterrand, et la reine Elizabeth II : « C’est la première fois dans l’histoire que les Chefs d’État de France et de Grande-Bretagne se rencontrent sans avoir dû prendre le bateau ni l’avion ». Réponse de François Mitterrand : « Ce nouvel axe de communication préfigure de manière exemplaire une Europe à la pointe de la technologie. » Le président de la République française, François Mitterrand et la reine d’Angleterre Elizabeth II coupent le ruban symbolique au terminal France de Coquelles (Pas-de-Calais) lors de l’inauguration du tunnel sous la Manche le 6 mai 1994.

AFP/Gérard Fouet

Trente ans plus tard, la société exploitante Eurotunnel et sa maison-mère Getlink se portent bien. Avec un résultat record l’année dernière avec un bénéfice en hausse de 30%. L’Eurostar entre Paris et Londres atteint des sommets de fréquentation, près de onze millions de voyageurs en 2023. Le concessionnaire veut doubler le nombre de liaisons à grande vitesse d’ici à dix ans. Au moins deux compagnies espagnoles et néerlandaises souhaitent aussi lancer leur train à grande vitesse dans le tunnel. L’autre raison de la bonne santé financière de Getlink, c’est la mise en service il y a peu d’un câble d’acheminement d’électricité. Un nouveau service très juteux en retombées. Seul le transport de camion souffre de la concurrence des ferrys et du Brexit. Il est au ralenti depuis trois ans.

France Ouest


Le 06/05/24 à 16:26
modifié 06/05/24 à 16:26