L'éditorial d'Adama Koné/Développement : l’indicateur Alassane Ouattara

Le Président ivoirien Alassane Ouattara. (Ph: Dr)
Le Président ivoirien Alassane Ouattara. (Ph: Dr)
Le Président ivoirien Alassane Ouattara. (Ph: Dr)

L'éditorial d'Adama Koné/Développement : l’indicateur Alassane Ouattara

Le 06/05/24 à 11:11
modifié 06/05/24 à 11:11
La semaine dernière, nous menions la réflexion sur les effets de le Coupe d'Afrique des nations (Can 2023), tenue en Côte d'Ivoire, du 13 janvier au 11 février 2024. Imposant aux Ivoiriens une mesure de qualité dans toute activité.

La Can est devenue la norme en matière d'organisation de tout genre. Tout est maintenant évalué par rapport à cette référence. Parlant justement de référence, la notion peut s'étendre au niveau de la gestion du pays.

De l’indépendance du pays, le 7 août 1960 au 7 décembre 1993, la Côte d’Ivoire a vécu une aventure politique particulière. Après la démocratie à l’ivoirienne de 1960 à 1990, caractérisée par le parti unique, elle a activé le mode multipartisme. Sur toute la période indiquée à la première ligne, un homme a marqué les esprits.

Le premier Président de la République de Côte d’Ivoire, Félix Houphouët-Boigny. Premier bâtisseur de la Côte d’Ivoire moderne, il est le maître d’ouvrage de grandes réalisations dont le pays peut s’enorgueillir encore.

Citons pêle-mêle, la plus grande basilique du monde, les lycées et grandes écoles supérieures de Yamoussoukro, l’autoroute du Nord qui s’arrêtait à Singrobo, longue de 140 kilomètres, les tours administratives au Plateau à Abidjan, le pont Félix Houphouët-Boigny, le premier palais présidentiel du Plateau, l’hôtel Ivoire, l’hôtel Président, etc.

Félix Houphouët-Boigny a marqué son temps. C’était un génie politique et un visionnaire, en matière de développement. Le sage d’Afrique s’était aussi investi dans le règlement de bien de conflits sur le continent. On se souvient des ballets de dirigeants africains au bord de la lagune Ebrié.

L’adage dit que l’envergure ou la longueur de la grenouille n’est visible que lorsqu’elle est morte car vivante, elle est repliée sur ses pattes. Coïncidence du sort, « le vieux », comme on aimait l’appelé, lui-même, disait « le vrai bonheur, on ne l’apprécie que lorsqu’on l’a perdu ».

A sa mort effectivement, la médiocrité quant à la gestion au sommet a été une illustration à cette déclaration prémonitoire. Les premiers successeurs ont eu du mal à marcher dans les pas du visionnaire. Il a été difficile que chacun apporte sa pierre à la construction de la maison familiale.

Et voilà que le Président Alassane Ouattara arrive au pouvoir en avril 2011, après son élection au dernier trimestre 2010. Il relève le niveau de compétence au sommet de l’État. Depuis cette date, il est aisé de constater tout ce qui a été ajouté à l’héritage du « vieux ». Relançant la perception liée à la gestion des affaires publiques, rehaussant la fonction de Chef de l’État, revalorisant la notion du développement.

Si nous sommes loin d’un terrain de football, donc de la meilleure Can jamais organisée, il est loisible de faire au moins le rapprochement en termes de baromètre, d’excellence. Il s’agit de l’action du Président de la République.

En une douzaine d’années, il fait l’unanimité sur ses performances. Rayonnement international de la Côte d’Ivoire, diplomatie, économie, social, santé, éducation, infrastructures routières, climat des affaires, électricité, eau, exploitation minière et pétrolière, cadre de vie...sport et culture. Rien n’est négligé. Rien n’est laissé sur le quai. Tout bouge. Tout évolue positivement.

Le Chef de l’État, Alassane Ouattara aura réussi à mettre tout le monde d’accord. Sans forcer. Avec la force des actes, des réalisations. Forçant l’admiration de la population. Suscitant le respect à la Côte d’Ivoire. Restaurant à la fonction de Président de la République, le respect, l’autorité, la notoriété et le leadership qui lui faisaient lamentablement défaut.

A la vérité, Alassane Ouattara a repoussé les limites de la gestion de l’État. La barre d’appréciation est aujourd’hui très haute. Et il faut voler haut pour le concurrencer. En d’autres termes, les éventuels successeurs (que ce soit lui-même, un membre de son parti ou toute autre personne dans l’avenir) ont un grand challenge.

Tout le monde voit la transformation que le pays a subie. Tout le monde appréciera le travail au sommet de l’État, par rapport aux défis relevés par le Président Ouattara.

C’est une compétition de haut niveau. Savoir jouer dans la cour des bâtisseurs, des Grands, qui ont une vision pour le pays et qui ont la capacité et se donnent les moyens d’y aller. Tout le monde a les yeux ouverts.

La Présidence n’est plus une aventure ambigüe. Il y a dorénavant un indicateur, une norme d’appréciation de l’action de l’État : Alassane Ouattara.


Le 06/05/24 à 11:11
modifié 06/05/24 à 11:11