
Fête du travail au Plateau: Le Syndicat national des personnels communaux "lance un cri de coeur" au Président Ouattara

Mikalo Eloi, Secrétaire général local du Syndicat national des personnels communaux de Côte d'Ivoire (Synapecoci) a fait un plaidoyer au Chef de l'État. Il a indiqué que les agents de la mairie souhaitent bénéficier, des mesures de grâce du Président Alassane Ouattara comme la « prime ADO » et la revalorisation de certaines indemnités. « C’est donc un véritable cri de cœur que nous lançons au Chef de l’Etat », a-t-il déclaré. Mais avant, il a fait remarquer que "depuis quelques semaines des rumeurs alarmantes sur la suppression de la commune du Plateau circulent." Et d’indiquer que les agents de la Mairie du Plateau sont préoccupés par cette situation qui met en péril leurs emplois. « Nous avons acquis de nombreux avantages en termes de conditions de travail et d'avantages sociaux, et nous espérons que le Président de la République prendra en compte nos préoccupations », a-t-il souhaité au nom de ses camarades.
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Aussi M. Eloi, a-t-il exprimé sa gratitude envers le Député-maire Jacques Ehouo et le Conseil municipal du Plateau. Et ce, pour leurs efforts en vue d'améliorer les conditions de travail des agents de la mairie.
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Par ailleurs, poursuivant les doléances, il a souhaité au nom de ses camarades l'intégration dans les budgets municipaux des mesures sociales accordées aux fonctionnaires par le Président de la République, la reconnaissance des agents municipaux ayant plus de 15 ans d'ancienneté et la revalorisation des salaires de tous les agents.

Pour sa part, le premier adjoint au maire Kloblabi-Dibi Michel, représentant le premier magistrat de la commune a félicité les agents pour leur dévouement. Avant de leur assurer que leurs demandes seront transmises pour examen.

En ce qui concerne le débat sur la suppression de la commune, il a rassuré les agents que cela ne peut être prise que par un décret présidentiel. Et d’affirmer que la tutelle, à savoir la Direction générale de la décentralisation et du développement local (Dgddl) et la Préfecture d’Abidjan ont, lors du dernier Conseil municipal du 16 avril 2024, affirmé que cette question n’était pas à l’ordre du jour.