Fête du travail : Le respect du Smig et la cherté de la vie au cœur des préoccupations

Fête du travail. (Ph: Dr)
Fête du travail. (Ph: Dr)
Fête du travail. (Ph: Dr)

Fête du travail : Le respect du Smig et la cherté de la vie au cœur des préoccupations

Le 02/05/24 à 16:19
modifié 02/05/24 à 16:19
Les centrales syndicales ivoiriennes, sans exception, sont fortement préoccupées par le non-respect par des employeurs du Salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig) porté à 75 000 FCfa et par la montée vertigineuse du coût de la vie en Côte d’Ivoire.

Ces deux sujets étaient au cœur des discours de Soro Mamadou, secrétaire général de la centrale syndicale Humanisme ; Yves Kodibo, secrétaire général de l’Union nationale des travailleurs de Côte d’Ivoire (Unatrci) ; Kangouté Maïmouna Fofana, secrétaire générale adjointe de la Fédération des syndicats autonomes de Côte d’Ivoire (Fesaci) ; Elie Boga Dago, président de la Cisl-Dignité, et Koffi Assienin, 3e secrétaire général adjoint de l’Union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire (Ugtci), à la célébration du 1er mai.

Élie Boga Dago a, en outre, plaidé pour le relèvement du prix d’achat bord champ du cacao à 3000 FCfa minimum, pour la construction de logements sociaux pour les déguerpis des opérations d’assainissement d’Abidjan. Il a aussi recommandé à l’État de prendre les mesures utiles, en vue de l’instauration de la Retraite complémentaire, au profit des travailleurs du secteur privé.

Soro Mamadou est revenu sur la situation épineuse que vivent la Société nationale ivoirienne des travaux (Sonitra) et la Poste de Côte d'Ivoire, deux fleurons qui ont tracé les sillons de la Côte d’Ivoire moderne.

« Aujourd’hui en difficultés pour affronter le marché, ces entreprises peinent à avoir des débouchés et n’arrivent même plus à payer convenablement les salaires de leurs employés. Nous plaidons pour une recapitalisation de ces entreprises, ou tout autre moyen salvateur que les spécialistes trouveront, pour non seulement sauver ces entreprises, mais aussi et surtout pour préserver les emplois », s’est fendu le Sg d’Humanisme.

Maïmouna Kangouté a, pour sa part, dénoncé le renchérissement du coût de l’électricité qui, en plus de la flambée des prix des denrées de première nécessité, plombe encore une fois le pouvoir d’achat des ménages.


Le 02/05/24 à 16:19
modifié 02/05/24 à 16:19