4e édition du Festival des tambours d’Abidjan : Des artistes locaux et internationaux font corps avec la percussion

Ivoiriens et Coréens sur la même scène dans un langage de percussion. (Photo : Dr)
Ivoiriens et Coréens sur la même scène dans un langage de percussion. (Photo : Dr)
Ivoiriens et Coréens sur la même scène dans un langage de percussion. (Photo : Dr)

4e édition du Festival des tambours d’Abidjan : Des artistes locaux et internationaux font corps avec la percussion

Le 29/04/24 à 11:17
modifié 29/04/24 à 11:17
À l’initiative de Guéi Thomas, artiste-percussionniste, chanteur, auteur-compositeur, le festival des tambours, qui est à sa 4e édition, s’est achevé, le 26 avril, avec des artistes locaux et internationaux qui ont démontré et réalisé leurs performances.

Dans l’atmosphère joyeuse d’une nuit, comme au clair de lune où souffle une brise légère, la grande salle de l’École de danse et d’échanges culturels (Edec), créée par Rose-Marie Guiraud, a connu une ambiance festive au son des tambours africains joués par des artistes de tous horizons. Le temps d’une nuit de festival qui promeut le dialogue interculturel, nous avons vu jouer, danser et chanter sur la même scène, Ivoiriens et Coréens.

Dans un seul corps artistique, ils ont fait montre de leur talent de percussionniste adulé d’une chorégraphie à couper le souffle, sous l’œil arbitral de Monboye et plusieurs autres grands noms de la danse, la chorégraphie et la percussion. Ce festival a servi de tremplin pour rendre hommage à Rose-Marie Guiraud, la célèbre danseuse et chorégraphe ivoirienne, fondatrice de l’Edec et de la mythique troupe « Les Guirivoires ». À cet effet, un film qui retrace la vie de l’artiste a été projeté. « Rose-Marie Guiraud est ma tante et ma mère spirituelle. Je suis prêt à tout faire pour elle. Tout comme, elle a beaucoup fait pour moi », a-t-il indiqué. Il a aussi fait savoir que le festival répond à une question essentielle. Le rôle de la percussion dans les sociétés africaines. « Selon moi, il est important de mettre en valeur les diverses percussions, dont nous disposons en Côte d’ Ivoire. Les faire connaître et présenter également un pan de nos cultures », a-t-il affirmé.

À l’en croire, le bilan de ce festival est satisfaisant. « Le bilan artistique est fantastique. Les frères artistes invités ont tous répondu présents. Merci à toutes les compagnies, dont le N’Zassa et les Guirivoires pour ces belles prestations. Deux stagiaires venus de la Corée ont pris part à ces activités qui prennent fin ce soir avec le festival. Les années antérieures, étaient présents des Tchèques et des Coréens. Cela démontre que mon travail commence à être connu à travers le monde », s’est félicité l’artiste



Le 29/04/24 à 11:17
modifié 29/04/24 à 11:17