Après environ une semaine d’intenses activités, l’édition 2024 du Festival international des arts du Bénin (FinAB) s’achève ce dimanche 28 avril. Les organisateurs, dans une note d’information, disent avoir proposé un programme riche, mettant en valeur la diversité culturelle du pays, notamment à travers des concerts, des défilés de mode par Oyemi Fashion, et des sessions de "chill", concept très en vogue parmi la jeunesse. "Nous invitons tout le monde à encore profiter des festivités, qui offrent une plateforme dynamique pour toutes les générations", a lancé le promoteur du FinAB, Ulrich Adjovi.

Cet évènement qui se veut un renouveau et un enrichissement du paysage artistique béninois était placé cette année sous le thème “Identité et multiculturalisme : impacts sur les industries culturelles créatives en Afrique. Le FinAB soutenu par les autorités béninoises ambitionne de réinsuffler une dynamique internationale à la scène artistique béninoise.

Outre les interventions des artistes locaux, les organisateurs ont convié des personnalités influentes du circuit international des festivals africains et internationaux, afin de “tisser un réseau propice à l'émergence de collaborations fructueuses. Objectif, permettre aux artistes béninois et à d'autres artistes africains d'accéder à des plateformes prestigieuses telles que Visa for music et le Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (Femua), a fait savoir le promoteur.

Comme innovations majeures, les festivaliers ont bénéficié du programme "Révélation" visant à offrir un espace aux jeunes talents locaux désireux de se faire un nom sur la scène internationale. "Ce programme sert de tremplin à nos artistes émergents qui peinent à obtenir une reconnaissance mondiale, souvent entravés par le manque de ressources", a précisé l'organisateur. Et d’ajouter : « Aujourd'hui, de nombreux jeunes artistes béninois et africains talentueux peinent à se faire connaître à l'international, souvent faute de moyens. Le festival leur offre un portail d'information et de communication pour vendre leurs œuvres sur la scène internationale ».

Le Festival a élargi ses horizons en embrassant non seulement les arts traditionnels tels que la danse, la littérature, le cinéma, les arts plastiques, le théâtre et la musique, mais aussi en intégrant des disciplines plus contemporaines comme la gastronomie, “partie intégrante de la culture africaine, et l'art de l'influence. Ces nouveautés visent à célébrer et à diffuser la diversité de la culture africaine.