Finance verte : La Brvm et l’Institut mondial pour la croissance verte unissent leurs efforts

Échange de parapheurs entres les deux signataires. (DR)
Échange de parapheurs entres les deux signataires. (DR)
Échange de parapheurs entres les deux signataires. (DR)

Finance verte : La Brvm et l’Institut mondial pour la croissance verte unissent leurs efforts

Le 27/04/24 à 11:55
modifié 27/04/24 à 11:55
La Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm) et l’Institut mondial pour la croissance vert (Gggi) ont signé le jeudi 25 avril 2024, à Abidjan, un protocole d’accord visant à accentuer la collaboration entre les deux institutions. Et ce, sous la présidence du ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Jacques Konan Assahoré, rapporte une note du service de communication de la Brvm.

L’objectif de ce protocole d’accord est de renforcer les capacités des acteurs du marché financier régional de l’Uemoa et de faciliter l’émission d’obligations vertes, sociales et durables dans les pays de la sous-région.

Ce partenariat, faut-il le souligner, bénéficiera aux huit pays de l’Uemoa que sont : le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo. Il permettra, en outre, l’élaboration de programmes de sensibilisation et de formation sur mesure sur les opportunités et les approches liées à l’émission d’obligations durables et vertes.

Ces formations seront offertes aux parties prenantes, y compris les institutions financières, les investisseurs, les participants au marché et les émetteurs potentiels afin d’intégrer les pratiques de financement durable dans leurs activités.

Pour le ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Jacques Konan Assahoré, cela démontre de manière éloquente que le travail accompli pour étendre et intensifier la croissance verte, et catalyser des partenariats porte ses fruits.

Selon lui, ce protocole d’accord constitue le point de départ de la volonté affirmée des pays de l’Uemoa, à travers les contributions déterminées au niveau national, de se tourner vers des sources de financement innovantes pour combler les besoins exprimés.

« L’enjeu est de taille pour la Côte d’Ivoire et les autres pays, car si rien n’est fait, ils perdront des points de croissance à l’horizon 2030. Finançons massivement la transition écologique pour sauver notre planète », a exhorté le ministre Jacques Konan Assahoré.

La signature du protocloe d'accord s'est faite sous l’œil vigilent du ministre Jacques Konan Assahouré. (DR)
La signature du protocloe d'accord s'est faite sous l’œil vigilent du ministre Jacques Konan Assahouré. (DR)



« Alors que nous avançons ensemble, réaffirmons notre engagement envers les principes de durabilité, d’innovation et de collaboration. En unissant nos forces, nous pourrons catalyser un changement positif et créer un avenir meilleur pour les générations à venir », a déclaré Dr Kyung Nam Shin, directeur général adjoint de Gggi.

Il a par ailleurs exprimé sa gratitude à tous ceux qui ont contribué à l’élaboration de ce protocole d’entente et se réjouit des perspectives d’un partenariat radieux avec la Brvm. Appelant à l’occasion à « lutter ensemble pour un avenir plus vert, plus résilient et plus prospère ».

Pour sa part, le directeur général de la Brvm a souligné que face aux enjeux du développement durable, son institution a défini une stratégie visant à susciter au sein de l’Uemoa, le recours aux instruments financiers adaptés.

« Sa mise en œuvre s’est déjà traduite par la signature d’un accord de coopération avec la Bourse de Luxembourg en 2022. Cette bourse faisant partie des leaders mondiaux dans ce domaine », a déclaré Dr Edoh Kossi Amenounvé.



Le 27/04/24 à 11:55
modifié 27/04/24 à 11:55