« La retraite n’est pas la fin du monde. C’est un nouveau départ, une nouvelle vie. Il faut que nous soyons préparés à cela ». C’est par ces mots que, Serge Abdel Nouho, le directeur général de Fraternité Matin, a introduit le jeudi 25 avril 2024, la rencontre sur l’assurance vieillesse animée par Motto Assa Thierry, directeur de l’agence de la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps) d’Adjamé.

Il était accompagné par deux collaborateurs, Zougbo Orphee, manager service prestation et Monney Solange, gestionnaire prestation.

Selon Serge Abdel Nouho, le sujet de la retraite intéresse tout le monde à juste titre. Ainsi, en tant qu’employé de l’entreprise et au même titre que ses collaborateurs, il est primordial qu’il reçoive les informations relatives à la retraite. Notamment, celles afférentes à la cotisation minimum et au départ volontaire à la retraite. « On n’a jamais pris le temps de savoir comment cela fonctionne, c’est une bonne opportunité », a-t-il déclaré.

Pour Motto Thierry, afin de bénéficier de la pension de retraite, il faut avoir 60 ans (âge de départ à la retraite) et avoir travaillé au minimum durant 15 années soumises à cotisation.

Cependant, dans le calcul de la pension de retraite, deux facteurs importants interviennent. Il s’agit du salaire moyen mensuel et de la durée travaillée qui est mesurée en taux de remplacement.

« Le taux de remplacement est de 1,33% pour toutes les années travaillées avant l’an 2000. À partir de l’an 2000, ce taux est passé à 1,70%. Cependant, Il ne peut excéder 60%. Si deux travailleurs ont eu les mêmes conditions de salaire et des durées différentes d’activité, le travailleur qui aura une durée d’activité plus longue, recevra une pension de retraite plus élevée. Car, il a un taux de remplacement plus haut ».

En ce qui concerne les documents prioritaires, le directeur de l’agence Cnps d’Adjamé a révélé qu’il y en a deux. Ce sont le certificat de travail (document très important) et le relevé nominatif des salaires.

« Le certificat de travail va retracer la durée travaillée. Quant au relevé nominatif des salaires, il contient le détail des salaires perçus pendant toutes ces années », a-t-il expliqué.

En outre, il a indiqué qu’avant d’entreprendre toute démarche pour sa pension de retraite, le travailleur doit cesser toute activité professionnelle à 60 ans.

C’est à cette condition seulement qu’il aura la latitude de déposer son dossier de retraite et une demande de pension de retraite dument renseignée à la Cnps. Muni des documents sus-cités et délivrés par l’employeur, qui attestent que sa carrière a été effectuée dans l’entreprise.

« Nous Cnps, allons tenir compte de la Déclaration individuelle des salaires annuels (Disa), du relevé nominatif des salaires et des trois derniers bulletins des trois dernières années pour calculer la pension de retraite du travailleur ».

Six mois pour déposer son dossier

Il est important de savoir que, dès la cessation de son activité, le retraité dispose de six mois pour déposer son dossier. Afin de bénéficier du rappel de pension depuis sa date de cessation d’activité. Cependant, si ce délai n’est pas respecté, il perdra le bénéfice du rappel de sa pension.

Motto Assa Thierry explique que, si le dossier de retraite est déposé le mois d’après la cession de travail, la Cnps peut liquider et payer la pension de retraite.

« Bien souvent, certains dossiers prennent du temps au moment de la liquidation. Cela est dû au fait que le travailleur n’a pas fourni toutes les informations. Notamment, le relevé nominatif des salaires ».

D’autres documents sont nécessaires pour le dossier. Ce sont, l’extrait d’acte de naissance du salarié, le relevé d’identité bancaire, etc.

Étaient aussi présents à cette cérémonie placée sous la direction de Mathias Kouassi, le chef de l’administration du personnel et de la paie ; Adama Koné, le directeur général adjoint de Fraternité Matin, chargé du développement des rédactions et des activités d’édition, par ailleurs directeur de publication et leurs collaborateurs de tous les services.