La deuxième édition du Salon pro-écolos de la salubrité et des solutions écologiques en Afrique a ouvert ses portes, hier. Pendant trois jours, les experts plancheront sur la gestion des déchets au Centre national de la floristique de l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, autour du thème: « Déchets, dégradation des terres et de désertification : Agir pour une Afrique durable ». Une initiative de l’Ong Valoris-Eco-solutions. Au nom du Dr Aka Aouélé, président du Conseil économique, social, environnemental et culturel, la conseillère Ebah Catherine a fait savoir qu’il s’agit de prendre en compte tout ce qui concerne les éléments qui contribuent à l’amélioration de la salubrité, du cadre de vie des populations. Tout cela, en vue de préserver l’environnement. Lire aussi : Lhttps://www.fratmat.info/article/78825/Soci%C3%A9t%C3%A9/lutte-contre-linsalubrite-cap-sur-la-repression-des-contrevenants-a-la-reglementation

« Les actions concertées que nous menons visent à parvenir à une amélioration de notre environnement qui se dégrade de plus en plus », a-t-elle confié. Pour le commissaire général du Salon, Moussa Traoré, l’organisation d'un tel événement a pour objectif de chercher des solutions. « Nous avons fait le constat que notre environnement est menacé par les ordures... Nous avons pensé qu’il était bon que la Côte d’Ivoire accueille la 2e édition de ce Salon qui a été organisé l’année dernière, au Cameroun. Nous avons des experts venus de ce pays. Ils vont nous montrer ce qu’ils font avec les déchets en plastique chez eux... Nous allons les écouter pendant trois jours et je suis convaincu que des pistes de solutions seront élaborées», a-t-il assuré. Lire aussi :https://www.fratmat.info/article/238237/societe/lutte-contre-la-pauvrete-sante-hygiene-et-salubrite-long-smiling-sy-engage

Des structures spécialisées dans la valorisation des déchets telles que l’Agence nationale de gestion des déchets (Anaged) et l’Agence nationale d’appui au développement (Anader) ont respectivement présenté le travail qu’elles ont réalisé dans ce sens, pendant la visite des stands. Le Conseil national des droits de l’homme de Côte d’Ivoire (Cndhci) a également entretenu les visiteurs et autres étudiants sur le droit des populations à vivre dans un environnement sain.

Moussa Traoré a rappelé la tenue d’une « marche verte », le 27 avril, dans l’optique de sensibiliser les étudiants et, partant, la population ivoirienne.