8e Conférence Risque Pays : Nialé Kaba souligne les avancées et les perspectives positives pour la Côte d’Ivoire

La ministre de l’Économie, du Plan et du Développement, Nialé Kaba, a présidé la cérémonie d'ouverture.
La ministre de l’Économie, du Plan et du Développement, Nialé Kaba, a présidé la cérémonie d'ouverture.
La ministre de l’Économie, du Plan et du Développement, Nialé Kaba, a présidé la cérémonie d'ouverture.

8e Conférence Risque Pays : Nialé Kaba souligne les avancées et les perspectives positives pour la Côte d’Ivoire

Le 25/04/24 à 14:19
modifié 25/04/24 à 14:19
Commentant le Rapport du Cabinet de notation, Bloomfield Investment Corporation, à la faveur de la 8e édition de la Conférence Risque Pays, la ministre de l’Économie, du Plan et du Développement, Nialé Kaba, a souligné le 25 avril 2024, à Abidjan-Cocody, les performances et perspectives positives pour la Côte d’Ivoire.

Nialé Kaba a également appelé à actualiser le rapport qui s’est globalement appuyé sur « des informations datant de septembre 2023, alors que des données de février 2024 sont disponibles ». « Nos données sont publiques et disponibles sur les sites des différents ministères », a-t-elle indiqué.

Relativement au processus d’industrialisation que le rapport juge lent, la ministre de l’Économie, du Plan et du Développement a rappelé qu’il s’agit « d’un processus long qui dépend aussi de facteurs internes et externes ». Nialé Kaba a donc mis en avant les efforts du gouvernement en matière de création et d’amélioration des infrastructures économiques (énergétiques, de connectivité physique et numérique) et du climat des affaires pour attirer davantage d’investissements et de partenariats techniques.

Elle en a profité pour rappeler que la Côte d’Ivoire a progressé en matière de transformation locale des principales matières premières, notamment le cacao (plus du 1/3) et de la noix de cajou (23 %). La ministre a aussi fait savoir que le gouvernement travaille à accélérer la transformation de l’économie en développant des secteurs précis, notamment les matériaux de construction, la pharmacie, la chimie... Et les efforts en faveur des petites et moyennes entreprises locales s’ajoutent à ce processus d’industrialisation.

Concernant l’atténuation des effets du changement climatique, Nialé Kaba a évoqué la volonté gouvernementale d’aller vers la transition écologique sur la base des engagements de l’Accord de Paris. D’où le Abidjan Legacy Program de la lutte contre la déforestation et restauration des forêts et des paysages dégradés par l’agriculture ; l’intensification durable de la production vivrière pour garantir la sécurité alimentaire et la volonté de rendre les chaînes de valeur existantes plus durables et sans déforestation. L’accord avec le Fonds monétaire international dans le cadre de la Facilité de résilience et de durabilité intervenu en mars 2023, fait également partie des actions contre les effets du changement climatique.

Le Pdg de Bloomfield Investment Corporation, Stanislas Zézé et la ministre Nialé Kaba ont donné respectivement les points de vue de la structure de notation et du gouvernement sur le risque pays.
Le Pdg de Bloomfield Investment Corporation, Stanislas Zézé et la ministre Nialé Kaba ont donné respectivement les points de vue de la structure de notation et du gouvernement sur le risque pays.



La ministre a dit la volonté du gouvernement de ramener en 2025, le déficit budgétaire - estimé à 4,4 % actuellement - aux 3 % admis selon les engagements communautaires. Sur la soutenabilité de la dette estimée à 51,8 % du Pib, Nialé Kaba a le ratio du service de la dette - de 59 % selon le rapport - elle a indiqué que le risque de surendettement modéré est fonction de la capacité de l’économie d’y faire face.

Concernant la situation politique, la ministre a mis en avant le dialogue permanent entre pouvoir et opposition, le retour des exilés et la libération d’opposants et autres détenus arrêtés dans le cadre des crises politiques. Cela contribue à apaiser le pays, a-t-elle souligné.

Nialé Kaba a appelé à vérifier les chiffres sur le taux de pression fiscal en comparaison à ce qui se fait ailleurs dans la sous-région, l’indice de développement humain et le taux de pauvreté. Ce, en estimant que ceux contenus dans le rapport diffèrent de la réalité sur le terrain.

Juste avant elle, le Pdg de Bloomfield Investment Corporation, Stanislas Zézé, avait présenté un résumé du rapport. Il a indiqué que la dette ivoirienne est soutenable. Cette affirmation est adossée au fait que la dette extérieure est de 51% du Pib et que le ratio du service de la dette est de 59 % du Pib. La Côte d'Ivoire obtient la note globale de 6,5 sur 10 en 2024 contre 6,2 en 2023, selon l’étude.

Pour rappel, la conférence s’est déroulée autour de quatre panels qui ont enregistré la participation de plusieurs membres du gouvernement, des démembrements de l’administration publique et le secteur privé.



Le 25/04/24 à 14:19
modifié 25/04/24 à 14:19