Révolution numérique: Les acteurs insistent sur la nécessité de renforcer les infrastructures et la formation

Le Comité d’organisation a également distingué une trentaine de personnalités ayant contribué au développement du secteur. (DR)
Le Comité d’organisation a également distingué une trentaine de personnalités ayant contribué au développement du secteur. (DR)
Le Comité d’organisation a également distingué une trentaine de personnalités ayant contribué au développement du secteur. (DR)

Révolution numérique: Les acteurs insistent sur la nécessité de renforcer les infrastructures et la formation

Le 25/04/24 à 13:31
modifié 25/04/24 à 13:31
La quatrième édition de l'African digital week, qui a débuté lundi, s'est achevée le mercredi 24 avril 2024.
La quatrième édition de l’African digital week (ADW), avec pour thème« 4è révolution industrielle : Promesse pour l’Afrique », a été clôturée le mercredi 24 avril 2024 à l’île Bouley, après trois jours de travaux.

Le président du Comité scientifique, Mohamed Touré, a annoncé un livre blanc qu’il remettra aux gouvernants en vue de la prise en compte des recommandations faites au cours des discussions. Selon lui, les experts ont entre autres insisté sur la nécessité de renforcer les infrastructures, la formation et la mise sur pied d’une régulation homogène en Afrique pour parvenir la révolution numérique que l’on appelle de tous ses vœux.

Olivier Avoa, directeur général de la transformation numérique et de la digitalisation, au ministère de la Transition numérique et de la Digitalisation, a salué l’organisation de l’Adw. Une telle initiative traduit l’engagement des acteurs dans le sens de la transformation digitale. Il s’est alors félicité de la qualité des travaux durant ces trois jours. Pour lui, cette révolution, l’Afrique ne doit pas la manquer.

Pour soutenir cette dynamique au plan national, dit-il, le gouvernement a mis en œuvre des cadres règlementaires et a défini des stratégies qui servent de boussole. « Nos actions sont fortement inspirées par cette haute vision. La vision que le Chef de l’Etat a lui-même affirmée. Elle constitue une sorte de feuille de route pour mettre nos équipes au travail pour que ce rêve soit une réalité », a-t-il déclaré.

Le ministère a d’ailleurs élaboré une stratégie 2021-2025 reposant sur 5 piliers : les infrastructures pour favoriser la connectivité et renforcer les résiliences ; le développement de services numériques, la mise en place de services financiers pour relever le taux de bancarisation à travers le numérique et accélérer l’inclusion financière ; l’avènement de nouvelles compétences dans l’écosystème pour le booster.

En ce qui concerne la formation, il estime qu’il y a un gap. « Des efforts doivent être faits pour former plus de jeunes et disposer de professionnels. Quant à l’environnement des affaires, des textes de lois sont pris pour que cet environnement soit assaini afin de favoriser l’accès au marché.

Tout en réitérant ses félicitations aux acteurs pour leur contribution qui ont rendu ce numéro de l’Adw, une édition de haut niveau, Jerôme Ehui, vice-président de la Cgeci, au nom de Ahmed Cissé, président de la Cgeci, a dit terminer cette rencontre avec la conviction qu’à l’aube de la transition les États prendront les dispositions pour que cette révolution 4.0 soit une réalité.

L’évènement a été aussi marqué par la remise de récompenses à des établissements et start-up ayant présenté de meilleurs projets du digital. Le Comité d’organisation a également distingué une trentaine de personnalités ayant contribué au développement du secteur. Parmi celles-ci, l’on peut citer notamment la promotrice de l’Africa web Festival, Mariam Sy Diawara, le directeur général de l’Esatic, Pr Adama Konaté et le directeur général de la Société de développement informatique, Nongolougo Soro.



Le 25/04/24 à 13:31
modifié 25/04/24 à 13:31