Prise en charge du Vih en Afrique de l’Ouest et du Centre: 15 pays affinent l’implication totale des personnes touchées

Les acteurs et les représentants des organisations internationales de lutte pour le bien-être des populations impactées par le Vih ont ouvert les réflexions à Grand-Bassam. (Ph: Dr)
Les acteurs et les représentants des organisations internationales de lutte pour le bien-être des populations impactées par le Vih ont ouvert les réflexions à Grand-Bassam. (Ph: Dr)
Les acteurs et les représentants des organisations internationales de lutte pour le bien-être des populations impactées par le Vih ont ouvert les réflexions à Grand-Bassam. (Ph: Dr)

Prise en charge du Vih en Afrique de l’Ouest et du Centre: 15 pays affinent l’implication totale des personnes touchées

Le 24/04/24 à 16:19
modifié 24/04/24 à 16:19
Grâce au financement de la Fondation Bill and Melinda Gates (Bmgf), du Pepfar, de l'OnuSida et l’International treatment preparedness coalition-West Africa (Itpc-Wa), organisation qui œuvre pour l'amélioration de la vie des personnes touchées par le Vih, la tuberculose et leurs communautés, 94 personnes issues des réseaux régionaux, des prestataires d’assistance technique et experts d’une quinzaine de pays d’Afrique centrale et de l’Ouest, luttant contre le Vih-Sida, sont en Côte d’Ivoire pour trois jours.

Depuis le 23 avril 2024, ils participent à Grand-Bassam, à un atelier régional sur le Community-led monitoring (Clm), un processus par lequel les personnes qui utilisent les services de santé, prennent l’initiative d’identifier et de suivre régulièrement les questions qui les concernent. Définissent des indicateurs pour suivre les questions prioritaires, collectent et analysent les données et s’engagent avec les parties prenantes pour trouver des solutions aux problèmes identifiés.

Les membres d'une quinzaine de pays sont engagés à œuvrer pour la responsabilisation des minorités dans leur prise en charge. (Ph: Dr)
Les membres d'une quinzaine de pays sont engagés à œuvrer pour la responsabilisation des minorités dans leur prise en charge. (Ph: Dr)



A l’ouverture de cet atelier, Blaise Koné, directeur général adjoint de l’hygiène au ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, a fait savoir que la Côte d’Ivoire s’étant fixé pour objectif d’éliminer le Vih d’ici 2030, la rencontre était la bienvenue. Parce que pour atteindre cet objectif, toutes les parties prenantes doivent être associées dans le processus.

Il salue donc le Clm qui est une approche à travers laquelle les communautés utilisateurs des services décident de surveiller la qualité desdits services à travers la collecte et l’analyse des données. « Pour nous, le Clm reste l’une des expressions la plus significative du leadership des communautés pour le renforcement de nos systèmes et particulièrement dans la lutte contre le Vih », dit-il.


Avant l’aboutissement du projet qui est de 24 mois, Dr Nicole Shabani du Pepfar a salué l’initiative qui donne l’opportunité aux personnes touchées par les inégalités en matière de santé surveillent systématiquement les services, analysent les données qu’elles collectent et mènent des plaidoyers basés sur des preuves pour améliorer la prestation des services et créer un environnement propice à leur bien-être.

« Cet atelier est donc une occasion de reconnaître l’importance cruciale de la société civile dans la mise en place du Clm. Nous devons donc continuer à soutenir et à renforcer les capacités des organisations de la société civile en reconnaissant leur expertise et leur donner les moyens, etc. », conseille-t-elle, au nom de la directrice du Pepfar.


Quant à Innocent Liaison, président du Conseil d’administration d’Itpc-wa, il a soutenu que cette rencontre d’Abidjan qui réunit, le Bénin, le Burkina Faso, le Burundi, la République centrafricaine, le Tchad, la Rdc, le Libéria, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Leone, le Togo, le Ghana, le Cameroun et la Côte d'Ivoire marque la volonté de tous à responsabiliser les personnes touchées par les inégalités en matière de santé. Parce que le Clm leur permet d’avoir une connaissance parfaite de la qualité des services qui leur est dédiée.

C’est pour cette raison qu’il salue la présence de tous ces pays dont les échanges permettront d’aboutir à l’amélioration, l’harmonisation, la consolidation et la pérennisation de cette approche en Afrique de l’Ouest et du Centre.



Le 24/04/24 à 16:19
modifié 24/04/24 à 16:19