Institut national de formation professionnelle agricole : Dialogue de sourds entre le ministère et élèves grévistes

Les amphithéâtres et laboratoires sont vides en attendant une résolution de la crise. (Ph: Dr)
Les amphithéâtres et laboratoires sont vides en attendant une résolution de la crise. (Ph: Dr)
Les amphithéâtres et laboratoires sont vides en attendant une résolution de la crise. (Ph: Dr)

Institut national de formation professionnelle agricole : Dialogue de sourds entre le ministère et élèves grévistes

Le 22/04/24 à 20:06
modifié 22/04/24 à 20:06
Du communiqué publié le 22 avril 2024 par le service de communication du ministère d’État, ministère de l’Agriculture, du Développement rurale et des Productions vivrières à la suite de la marche organisée par les élèves grévistes de l’Institut national de formation professionnelle agricole (Infpa) sur les bureaux du maroquin susmentionné, mais également celui des Ressources animales et Halieutiques, il ressort que les deux parties sont toujours dos à dos.

Pour sa part, le ministère en charge de l’Agriculture se dit être « disponible à trouver une issue heureuse à cette situation ». Puisque des médias se font écho de ce que certains élèves n’ayant pas de tuteurs dans leurs zones de formation.

Pour rappel, le ministre d'Etat Kobenan Kouassi Adjoumani a fait évacuer les établissements de l’Infpa et mis les élèves en congés depuis le 17 avril 2024, après la perturbation la veille des examens par des élèves grévistes qui protestent contre leur non intégration systématique à la fonction publique.

Le ministère d'Etat rappelant que les apprenants s’engagent à s’installer par leurs propres moyens, selon l’article 9 du concours d’entrée qui stipule que « le diplôme délivré à la fin de la formation ne donne pas droit à un recrutement systématique à la fonction publique ».

Le communiqué indique également qu’après admission, « chaque élève remplit, signe et fait légaliser un engagement dans lequel il déclare sur l’honneur ''se prendre en charge après la formation, conformément à un projet qu’il porte et le lieu de mise en œuvre de son projet'' ».

Selon le communiqué, pendant leur mouvement de colère, les grévistes ont séquestré certains de leurs camarades allés composer, jeté des excréments humains dans les salles, cassé des tables-blancs, déchiré des listes et fiches de table, proféré des injures contre les autorités préfectorales, détruit et emporté du matériel didactique.


Le 22/04/24 à 20:06
modifié 22/04/24 à 20:06