Promotion de la femme par la culture: La mère de l’Éléphant Jérémie Boga organise un festival du 15 au 17 août à Neko

La présidente et son comité d'organisation souhaitent que ce festival soit un moment de suspension de la vie pour la célébration de la femme. (Ph: Dr)
La présidente et son comité d'organisation souhaitent que ce festival soit un moment de suspension de la vie pour la célébration de la femme. (Ph: Dr)
La présidente et son comité d'organisation souhaitent que ce festival soit un moment de suspension de la vie pour la célébration de la femme. (Ph: Dr)

Promotion de la femme par la culture: La mère de l’Éléphant Jérémie Boga organise un festival du 15 au 17 août à Neko

Le 17/04/24 à 13:20
modifié 17/04/24 à 13:20
« Droit et autonomisation de la femme par la culture ». Tel est le thème d’un festival que l’Ong Didé Côte d’Ivoire organise du 15 au 17 août 2024. Cet évènement se déroulera à Neko, village situé dans le département de Lakota.

Les grandes articulations de ce rassemblement d’envergure en pays Dida ont été livrées le mercredi 17 avril 2024, à Cocody Saint Jean (Abidjan) par le commissariat général.

L’initiatrice, Danie Omère Dago épouse Boga, présidente de ladite Ong, et par ailleurs génitrice du champion d’Afrique, Jérémie Boga, dit attendre à ce festival plus de 3000 personnes.

A l’entendre, c’est un moment pour faire la promotion de la femme rurale, lui faire connaître ses droits et l’aider à se prendre en charge. Mais au-delà, une manifestation de cohésion sociale, d’union et de réjouissance. Le vocable Didé issu de la langue Dida l’explique d’ailleurs : Rassemblement, cohésion sociale, vivre-ensemble.

« Ce n’est pas parce que mon fils est champion que je m’y mets. J’aime le social, aider les autres », affirme la mère de l’Eléphant Jérémie Boga.

L’évènement s’articulera autour de deux axes majeurs, souligne Dr Victor Maba, vice-président chargé de la recherche sur les arts et la culture. Le premier est l’entrepreneuriat. Il s’agira de convier à ce festival les femmes Gouro dont le savoir-faire est connu dans la production et la commercialisation du vivrier. Elles viendront pour partager leur expérience avec les femmes et les jeunes de la région du Lôh-Djboua.

Ceux-ci seront formés à la commercialisation, au regroupement pour qu'au sein de leurs coopératives, l’Ong puisse agir pour implémenter le développement local. Le second volet consistera en la promotion de la culture Dida. Il faut citer, entre autres, la gastronomie, les danses de réjouissance et les jeux qui seront au cœur du Festival Didé.

Pour cette première édition, selon le président du comité d’organisation, le peuple Baoulé est invité, notamment celui de Niangban, dans la sous-préfecture de Djebonoua. Ils saisiront cette aubaine pour présenter leur potentiel culturel.

« C’est un festival tournant qui ne va pas se tenir seulement à Neko, mais sur l’ensemble du territoire national. Si cette année, nous sommes à Neko, l’année prochaine, nous serons à Zokolilié, l’année suivante à Djebonoua et bien d’autres localités », a détaillé Dr Victor Maba.

Il lance donc un appel à tout le peuple du Lôh-Djiboua à travers lui toute la diaspora et ceux qui sont soucieux du développement de la femme à se mobiliser pour cette rencontre. Dr Victor Maba souhaite que ce festival « soit un moment de suspension de la vie pour la célébration de la femme ».


Le 17/04/24 à 13:20
modifié 17/04/24 à 13:20