Cyber Africa Forum 2024: Comment l'intelligence artificielle va révolutionner le secteur de la santé

Les panélistes ont démontré l'apport de l'Intelligence artificielle au secteur de la santé. (Ph: Dr)
Les panélistes ont démontré l'apport de l'Intelligence artificielle au secteur de la santé. (Ph: Dr)
Les panélistes ont démontré l'apport de l'Intelligence artificielle au secteur de la santé. (Ph: Dr)

Cyber Africa Forum 2024: Comment l'intelligence artificielle va révolutionner le secteur de la santé

Le 16/04/24 à 23:00
modifié 16/04/24 à 23:00
« E-santé ou le défi de la gestion des données sensibles. » C’est le thème d’un des panels thématiques au programme de la 1re journée du Cyber Africa Forum (Caf 2024) qui s’est ouvert le 15 avril 2024, au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire.

Participant à ce panel, Sakandé Cissé, directeur général de Snedai Technologies, a apporté une riche contribution au débat en élucidant l’apport tant annoncé du digital et de l’Intelligence artificielle (Ia) dans le secteur médical.

« L’intelligence artificielle promet beaucoup au secteur de la santé, mais déjà, il y a des résultats. Par exemple avec l’Ia, on n’a plus besoin d’attendre trois mois avant de connaître le sexe de l’enfant qui est dans le ventre. Au bout d’un à deux mois maximum, l’IA nous permet de le savoir, et dans quelques années, ce sera seulement en une semaine », a-t-il indiqué.

Et d’arguer : « En fait, l’Ia a la capacité d’analyser et traiter une foultitude de données en un temps très court. Ce qui lui permet de faire des déductions qu’elle seule est capable de faire. »

Sakandé Cissé a poursuivi son argumentaire en évoquant les progrès de l’expertise dans le diagnostic. « L’Ia sera plus efficace qu’un médecin dans l’établissement d’un diagnostic. Puisqu’elle travaille plus vite, elle peut vite savoir de quelle pathologie il est question et proposer une prophylaxie adaptée et personnalisée. Aussi, grâce à l’Ia, on pourra développer la médecine préventive en tenant compte des antécédents, des données génétiques et environnementales du patient. Et puisqu’elle va prévoir, cela fera des recommandations pour que cette personne évite la maladie qu’elle prédira. Voilà quelques exemples de ce que l’Ia va apporter à la santé », a-t-il expliqué.

A leur tour, Amadou Sarr, Olivier Canuel, Eric Djibo, Ismaël Zaki, respectivement spécialisés dans l'analyse des données, la cybercriminalité, la santé et le courtage en assurance, ont aussi montré le caractère sensible des données de santé en raison de leur nature confidentielle et des risques associés à leur gestion, tels que la violation de la vie privée, l'usurpation d'identité, la discrimination, les cyberattaques et les violations de la conformité réglementaire.

Ils ont donc suggéré la mise en place des « mesures de sécurité robustes », la création d'une infrastructure sécurisée et le respect des réglementations en vigueur pour protéger ces données.


Le 16/04/24 à 23:00
modifié 16/04/24 à 23:00