Au Conseil de sécurité de l'ONU, Iran et Israël s'accusent mutuellement d'être «la» menace pour la paix

 L'ambassadeur iranien à l'ONU, Amir Saeid Iravani, en haut à gauche, écoute le discours du représentant permanent d'Israël auprès des Nations unies, Gilad Erdan, dans la salle du Conseil de sécurité de l’ONU lors d'une réunion d'urgence, dimanche 14 avril 2024. AP - Yuki Iwamura
L'ambassadeur iranien à l'ONU, Amir Saeid Iravani, en haut à gauche, écoute le discours du représentant permanent d'Israël auprès des Nations unies, Gilad Erdan, dans la salle du Conseil de sécurité de l’ONU lors d'une réunion d'urgence, dimanche 14 avril 2024. AP - Yuki Iwamura
L'ambassadeur iranien à l'ONU, Amir Saeid Iravani, en haut à gauche, écoute le discours du représentant permanent d'Israël auprès des Nations unies, Gilad Erdan, dans la salle du Conseil de sécurité de l’ONU lors d'une réunion d'urgence, dimanche 14 avril 2024. AP - Yuki Iwamura

Au Conseil de sécurité de l'ONU, Iran et Israël s'accusent mutuellement d'être «la» menace pour la paix

Par (RFI)
Le 15/04/24 à 15:09
modifié 15/04/24 à 15:09
L'Iran a affirmé dimanche 14 avril à l'ONU n'avoir « pas eu d'autre choix que d'exercer son droit à l'autodéfense » en lançant des centaines de drones et de missiles vers Israël, qui a pour sa part réclamé « toutes les sanctions possibles » contre Téhéran.

L'ONU « a failli à son devoir de maintenir la paix et la sécurité internationales » en ne condamnant pas la frappe du 1ᵉʳ avril contre le consulat iranien à Damas, a déclaré l'ambassadeur d'Iran aux Nations unies Amir Saeid Iravani lors d'un Conseil de sécurité convoqué en urgence dimanche soir. « Dans ces conditions, la République islamique d'Iran n'a pas eu d'autre choix que d'exercer son droit à l'autodéfense », a-t-il déclaré. Il a assuré que Téhéran ne voulait pas d'escalade, mais répondrait à « toute menace ou agression ».

L'ambassadeur israélien, Gilad Erdan, a pour sa part appelé le Conseil de sécurité à « imposer toutes les sanctions possibles contre l'Iran avant qu'il ne soit trop tard ».

S'exprimant lors du Conseil de sécurité, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a averti que « le Moyen-Orient est au bord du précipice ». Il a condamné à la fois l'attaque iranienne et la frappe contre le consulat iranien à Damas, soulignant le « principe d'inviolabilité » des établissements diplomatiques. Lire la suite...

Par (RFI)
Le 15/04/24 à 15:09
modifié 15/04/24 à 15:09