Mali : La communauté internationale réagit au durcissement du pouvoir de Bamako

Le Colonel Assimi Goïta, Président de la transition malienne. (Ph: Dr)
Le Colonel Assimi Goïta, Président de la transition malienne. (Ph: Dr)
Le Colonel Assimi Goïta, Président de la transition malienne. (Ph: Dr)

Mali : La communauté internationale réagit au durcissement du pouvoir de Bamako

Le 13/04/24 à 17:00
modifié 13/04/24 à 17:00
C’est finalement le 13 avril 2024 que l’Union africaine (Ua) a invité - dans un communiqué publié sur le réseaux sociaux - la junte malienne à la proposition d’une feuille de route pour achever le processus de transition.

Cet appel intervient au moment où la junte s’est lancée dans un processus de verrouillage de l’espace politique et civil. Notamment en suspendant les partis politiques et autres mouvements associatifs qui contestent son action.

À l’instar de la Commission nationale des droits de l’homme (Cndh) malienne, l’Union africaine met en garde contre une implosion qui réduirait les chances du Mali de retrouver une paix durable.

Le communiqué ne manque pas de susciter des réactions chez les internautes. Sur X (Twitter), Hervé Doumbia (@almouslime) ironise en postant : « Le Mali va bientôt se retirer de l’Union africaine ». Il invite donc les observateurs à suivre le journal télévisé de 20h sur la première chaîne de télévision publique du Mali, l’Ortm.

Face ce qu’il considère comme un isolement du Mali, Goémon (@DjillaliAbdelli) est plus que pessimiste. « Le pays creuse sa tombe », écrit-il.

En face, les pro-juntes demeurent combattifs. Daman Camara (@damancamara18) estime que « ce genre de communiqué ne mérite pas de réponse de la part du Mali ». Cheick Oumar Sangaré (@Cheicko57201932) est plus déterminé, puisqu’il écrit : « C’est notre plus grand souhait ».

Ces commentaires cadrent avec le contexte, d’autant plus que le Mali a entrepris de rappeler plusieurs de ses ambassadeurs à l’étranger.

La décision a aussi suscité de nombreuses réactions de la part des internautes. Par ailleurs, le Comité de pilotage du retrait de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a débuté ses travaux moins de 48 heures avant.

Les observateurs scrutent donc l’attitude du Burkina Faso et du Niger dans ce sens.


Le 13/04/24 à 17:00
modifié 13/04/24 à 17:00