Réélu pour 5 ans à la tête de la Csnp: Zadi Gnagna annonce la mise en place de l’École du syndicalisme en Côte d'Ivoire

Théodore Zadi Gnagna a égrené les actions qu'il compte entreprendre au cours des 5 prochaines années. (Ph: Dr)
Théodore Zadi Gnagna a égrené les actions qu'il compte entreprendre au cours des 5 prochaines années. (Ph: Dr)
Théodore Zadi Gnagna a égrené les actions qu'il compte entreprendre au cours des 5 prochaines années. (Ph: Dr)

Réélu pour 5 ans à la tête de la Csnp: Zadi Gnagna annonce la mise en place de l’École du syndicalisme en Côte d'Ivoire

Le 09/04/24 à 10:15
modifié 09/04/24 à 10:15
Il rempile à la tête de la Confédération syndicale de la plateforme nationale (Cspn). Théodore Zadi Gnagna a été réélu le jeudi 4 avril 2024, à Yopougon, lors du premier congrès ordinaire de la Cspn sur le thème : « Quelle plateforme nationale face au défi du monde du travail, dans un contexte de trêve sociale ? »

Pour les cinq prochaines années, le leader syndical entend œuvrer à l’amélioration des conditions salariales des travailleurs. Ce, en faisant en sorte que les primes trimestrielles soient généralisées dans l’ensemble de la fonction publique. Le président envisage également la mise en place de l’École du syndicalisme en Côte d’Ivoire.

Un autre défi, c’est la réévaluation du Smig qui, de 75000 FCfa, devrait passer selon lui à plus de 120 000 FCfa. « Le coût de la vie est intenable dans les ménages. Il faut que la Côte d’Ivoire fasse progresser la situation financière des travailleurs. Nous ferons en sorte que le Smag qui est de 15 000 à 33 000 FCfa, soit aligné sur le Smig. Et que cette injustice prenne fin », a-t-il annoncé après son élection.

Théodore Zadi Gnagna veut faire en sorte que la prime dite « Ado » devienne un 13e mois effectif. « Nous nous battrons également pour la préservation des libertés syndicales. La plateforme veillera à ce que la trêve sociale ne soit pas le cimetière du syndicat ivoirien. Pour nous, la trêve sociale est un moyen, une opportunité pour créer les conditions entre l’État et les syndiqués. Que le droit de grève reconnu de façon nationale et internationale soit préservé », a-t-il poursuivi.

Par ailleurs, il aspire renforcer ses relations internationales et continuer à partager les expériences pour aider le monde du travail à sortir du capitalisme et du libéralisme qui s’étendent partout avec de plus en plus de sociétés qui dénient aux travailleurs tous leurs droits les plus minimes.

En plus du budget de son prochain mandat qui a été adopté, de nouveaux textes qui respectent les normes nationales et internationales, de même que sa politique générale qui présente les principes et les valeurs qui fondent son existence, ont vu leur adoption par l’assemblée.

Outre les organisations syndicales en Côte d’Ivoire, le congrès a réuni 1 500 délégués, des syndicalistes de huit pays. Il s’agit de la France, la Turquie, le Togo, le Bénin, le Congo-Brazzaville, le Gabon, le Brésil, le Sénégal...


Le 09/04/24 à 10:15
modifié 09/04/24 à 10:15