Ligue des champions Caf/Asec : Les clés pour battre l’Espérance de Tunis

Salifou Diarrassouba sera l'un des éléments importants du dispositif Mimos. (DR)
Salifou Diarrassouba sera l'un des éléments importants du dispositif Mimos. (DR)
Salifou Diarrassouba sera l'un des éléments importants du dispositif Mimos. (DR)

Ligue des champions Caf/Asec : Les clés pour battre l’Espérance de Tunis

Le 05/04/24 à 10:59
modifié 05/04/24 à 10:59
Les Mimos sont à 90 minutes du dernier carré de la compétition.
Le stade Félix Houphouët-Boigny va vibrer ce samedi 6 avril 2024, à partir de 20h, à la faveur d’une rencontre explosive. Il s’agit du quart de finale retour de la Ligue des champions de la Caf, opposant l’Asec mimosas, le champion en titre de Côte d’Ivoire, à l’Espérance sportive de Tunis.

Un rendez-vous que tous les actionnaires et sportifs attendent avec impatience. Vu l’enjeu qui est une place en demi-finale de la prestigieuse compétition des clubs du continent. Une performance que les Mimos n’ont plus réalisé depuis 2006.

Revenue de son expédition de Radès la semaine dernière avec un match nul (0-0), l’Asec a l’occasion cette année de décrocher sa troisième demi-finale, depuis la première dans les années 2000. Pour de nombreux observateurs, le coup est jouable à Abidjan, dans leur antre du Félicia.

Cependant, au regard de la prestation des poulains de Julien Chevalier au match aller, c’est toute une stratégie qu’il faudra revoir pour venir à bout des Espérantistes.

D’abord, changer d’option

Au match aller, le coach Chevalier a avoué avoir choisi de défendre en seconde période. Un choix qui n’était pas fortuit puisque dans le jeu, les hommes du coach Miguel Cardoso (Espérance de Tunis) étaient supérieurs aux Ivoiriens. Une défaillance technique donc à corriger pour ce samedi.

Diarrassouba Salif, Mofossé Karidioula, Pokou Serge et autres devront mettre un peu plus de rigueur et de puissance dans leurs actions. Les poulains de Me Roger Ouégnin avaient du mal à enchaîner trois passes face à la pression d’un adversaire techniquement au-dessus. Il faudra donc être bon techniquement et réaliste face aux buts adverses.

Ensuite, gagner en assurance

Pour l’entraîneur de la maison jaune, le manque de confiance a plombé ses joueurs en début de match. En effet, lorsqu’on affronte un grand d’Afrique comme l’Espérance après des contre-performances en championnat, on joue parfois la peur au ventre. Et c’est ce qui est arrivé aux champions en titre de Côte d’Ivoire samedi dernier. Heureusement, les dernières séances d’entraînement au lycée technique de Cocody ont montré des joueurs confiants, concentrés et déterminés. Ce sont des Mimos conquérants, prêts à l’abordage que nous verrons.

Enfin, bien défendre

La défense sera également l’une des clés de ce match. Les Tunisiens chercheront le plus tôt possible ce but à l’extérieur, qui pourrait changer la physionomie du match. Wonlo Coulibaly et ses coéquipiers avaient été héroïques en défense au match aller. Maintenir le cap et garder les cages inviolées sera le défi majeur de l’équipe. Le match se jouera non seulement sur la pelouse, mais aussi dans les tribunes.

Le 12e homme sera déterminant. À Radès, l’Espérance avait près de 30 000 supporters qui étaient un soutien de taille pendant 90 minutes. Nous voulons voir "le mur jaune", les Actionnaires nombreux prendre d’assaut les gradins. Tous chantant, applaudissant et encourageant l’Asec Mimosas pour son ticket dans le dernier carré. Ils devront jouer leur partition jusqu’au coup de sifflet final. Pour la circonstance, ce sont 20 000 billets qui ont été mis en vente.

Il faut rappeler que les Tunisiens n’ont jamais battu l’Asec en trois confrontations, à Abidjan. Folly Ayayi, Anthony Tra Bi et Aka Essis doivent donc perpétuer la tradition.


Le 05/04/24 à 10:59
modifié 05/04/24 à 10:59