Une clinique fermée lors de l'opération zéro clinique illégale. (DR)
Fermeture de 87 cliniques fictives dans la région du Guemon : Le Cndh salue les initiatives du ministère de la Santé
Dans un courrier dont fratmat.info a reçu copie, le Conseil national des droits de l’homme (Cndh) a dit sa grande satisfaction quant aux initiatives du ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle visant à assainir le milieu sanitaire en Côte d’Ivoire.
Dans le document en date du 2 avril 2024 et signé de la présidente du Cndh, Mme Namizata Sangaré, ledit ministère a procédé à la fermeture de 87 cliniques fictives dans la région du Guémon. Une action qui intervient dans le cadre de l’opération zéro clinique illégale d’ici fin 2024.
Rappelant qu’au terme d’une enquête relative au droit à la santé réalisée du 25 juillet au 3 août 2022 dans les 31 régions administratives et le district autonome d’Abidjan, le Cndh a relevé que sur 1464 centres de santé privés, 343 avaient une existence légale, 99 exerçaient avec un agrément provisoire et 1022 ne disposaient d’aucune autorisation d’offre de service de santé.
En outre, l'institution a signifié que l’absence d’autorisation légale des autorités compétentes pour l’exercice de la médecine par ces centres, fait courir de graves dangers sur la santé. Ce qui constitue une violation des droits de l’homme.
Le conseil s’est également félicité du démarrage effectif de l’opération d’assainissement dans le secteur de la santé, initiée par le ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, à l’issue d’un contrôle qui s’est déroulé du 25 février au 2 mars 2024, à travers la Direction des établissements privés et des professions sanitaires (Depps).
Selon la note reçue, les missions terrain de la Depps ont permis, dans les départements de Duékoué, Bangolo, Kouibli et Facobly (région du Guémon), de fermer 79 cliniques et de notifier à huit autres des mises en demeure sur les 87 inspectées.
Lire aussi : Cavally : 123 cliniques illégales fermées et 3 aides-soignantes interpellées
Par ailleurs, le Cndh invite les populations à la vigilance en s’informant sur les normes en matière de santé et encourage les autorités compétentes à poursuivre cette opération sur l’ensemble du territoire national.
Pour terminer, le Conseil national des droits de l'homme a manifesté sa disponibilité à accompagner le gouvernement dans ses efforts pour une amélioration constante des droits des populations vivant en Côte d'Ivoire.
Lire aussi :RDC: la CNDH réclame «à la justice d'ouvrir des enquêtes» sur des cas de flagrance durant les électionsRappelant qu’au terme d’une enquête relative au droit à la santé réalisée du 25 juillet au 3 août 2022 dans les 31 régions administratives et le district autonome d’Abidjan, le Cndh a relevé que sur 1464 centres de santé privés, 343 avaient une existence légale, 99 exerçaient avec un agrément provisoire et 1022 ne disposaient d’aucune autorisation d’offre de service de santé.
En outre, l'institution a signifié que l’absence d’autorisation légale des autorités compétentes pour l’exercice de la médecine par ces centres, fait courir de graves dangers sur la santé. Ce qui constitue une violation des droits de l’homme.
Le conseil s’est également félicité du démarrage effectif de l’opération d’assainissement dans le secteur de la santé, initiée par le ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, à l’issue d’un contrôle qui s’est déroulé du 25 février au 2 mars 2024, à travers la Direction des établissements privés et des professions sanitaires (Depps).
Selon la note reçue, les missions terrain de la Depps ont permis, dans les départements de Duékoué, Bangolo, Kouibli et Facobly (région du Guémon), de fermer 79 cliniques et de notifier à huit autres des mises en demeure sur les 87 inspectées.
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Par ailleurs, le Cndh invite les populations à la vigilance en s’informant sur les normes en matière de santé et encourage les autorités compétentes à poursuivre cette opération sur l’ensemble du territoire national.
Pour terminer, le Conseil national des droits de l'homme a manifesté sa disponibilité à accompagner le gouvernement dans ses efforts pour une amélioration constante des droits des populations vivant en Côte d'Ivoire.