"Paquinou" 2024 : Sous un soleil ardent, des passagers à Adjamé attendent patiemment les cars
Le découragement était perceptible sur les visages à l’annonce d’un message selon lequel les voyageurs devraient patienter. La raison : certains cars étaient bloqués dans des embouteillages. « Les voyageurs doivent patienter parce qu’il y a des retards. Des cars qui doivent arriver depuis midi sont dans des bouchons. Alors que nous avons fait une programmation », a expliqué le chef de gare Utb d'Adjamé, Yao Kouamé Honoré.
Il rassure tout de même que des mesures particulières ont été prises ce week-end pascal pour permettre aux populations de voyager. Ces dispositions c’est que des cars confortables ont été mis à disposition. « Nous proposons parfois des cars flambant neufs que nous utilisons dans les périodes de pâques », a-t-il indiqué.
Cette explication ne rassure pas forcément les passagers. K.S dit être las d'attendre. Lui qui a quitté son domicile à 7h pour être à Adjamé autour de 10 heures. Il dit ne pas être encore situé sur son départ. Bien qu'il ait obtenu son ticket.
A cette heure de la journée (13 heures), le chef de gare affirme qu'il est à son 17e départ à destination de Bouaké. Le jeudi 28 mars 2024, la compagnie avait déjà enregistré 26 départs. Toutes les gares de Utb confondues, environ 73 départs ont été effectués. Ce chiffre va connaître une augmentation vu que c’est ce vendredi que nombre de férus de "Paquinou" aiment voyager.
Côté sécurité, Yao Kouamé Honoré dit avoir mis les bouchées doubles. « Pour la sécurité, on a fait appel à la police qui a des éléments sur place. On a alerté la gendarmerie afin qu’elle fasse par moment des patrouilles sur notre site pour pouvoir maintenir l’ordre ».
Selon lui, le patron de la société ne souhaite pas que pendant le voyage les cars tombent en panne. Des mécaniciens sont alors mis à contribution pour mettre les véhicules en état. Des consignes de sécurité routière sont aussi données aux chauffeurs. Ils sont tenus de conduire à 90km/h. « Les populations vont fêter. Il ne faut pas qu’elles soient endeuillées », souligne M. Yao.