Du virtuel à la réalité: Les ‘’8Marsiennes’’ font leur rentrée 2024

Eugénie Attia Kassi, présidente des ‘’8Marsiennes’’
Eugénie Attia Kassi, présidente des ‘’8Marsiennes’’
Eugénie Attia Kassi, présidente des ‘’8Marsiennes’’

Du virtuel à la réalité: Les ‘’8Marsiennes’’ font leur rentrée 2024

Le 27/03/24 à 20:47
modifié 27/03/24 à 20:47
Après le Webinaire de mobilisation tenu l’année dernière, les 8Marsiennes, mouvement de femmes qui revendique un peu plus de 200 membres en réseau, procédera au lancement de ses activités 2024, le 30 mars, dans un réceptif hôtelier à Angré.
« Notre mouvement a été mis en place à la suite d’un appel que nous avons fait sur les réseaux sociaux à toutes les femmes qui veulent se lever pour mener la lutte pour l’amélioration de leurs conditions de vie, de travail, etc. Il s’agit d’un mouvement de réveil qui a vocation à rassembler toutes les femmes, de toutes conditions, autour d’une thématique commune.
Elles ne se connaissent pas, elles se lèvent ensemble pour porter la réflexion et pour se mettre en marche pour la préservation de leurs droits, acquis, pour améliorer, conquérir », a défini Eugénie Attia Kassi, présidente des ‘’8Marsiennes’’.
Elle a indiqué que plusieurs activités sont au programme de cette rentrée 2024 placée sous le thème : « Moi femme ivoirienne, j’ai droit à une maternité sereine et productive » qui fera l’objet d’une conférence suivie d’un panel.
Ensuite, il y aura la présentation du programme d’action de l’année, des témoignages sur les actions menées en faveur de l’amélioration du droit des femmes travailleuses, face à la maternité. Sans oublier le bilan de l’exercice passé. Notre première démarche était d’abord la sensibilisation, la mobilisation pour mieux faire assoir notre réseau. Ces petits pas et petites victoires sur le terrain se sont matérialisés par la construction de crèches, de salles d’allaitement, etc. et ont suscité de l’engouement et de l’espoir auprès des bénéficiaires de nos actions. C’est le lieu pour moi de les remercier et leur donner rendez-vous pour les échéances à venir », a-t-elle ajouté avant de souligner que pour les 8marsiennes, le 8 mars n’est pas une journée de « célébration » de la femme comme la fête des Mères mais plutôt une journée de mémoire, dans la lutte pour les droits des femmes. « Après les réjouissances avec les pagnes du 8 mars, il faut à présent porter la réflexion et poser les bases des acquis concernant les droits de la femme. C’est notre démarche chaque 30 mars de l’année », a conclu Eugénie Attia Kassi.
Le 27/03/24 à 20:47
modifié 27/03/24 à 20:47