Transition énergétique : Les ports africains invités à privilégier les énergies renouvelables

Les participants au séminaire sont issus de diverses structures du monde maritime. (Photo DR)
Les participants au séminaire sont issus de diverses structures du monde maritime. (Photo DR)
Les participants au séminaire sont issus de diverses structures du monde maritime. (Photo DR)

Transition énergétique : Les ports africains invités à privilégier les énergies renouvelables

Le 25/03/24 à 04:13
modifié 25/03/24 à 04:13
Pour contribuer plus efficacement à la lutte contre le réchauffement climatique, il est impératif pour les pays en développement ou en émergence, tels que la Côte d’Ivoire, de privilégier les énergies renouvelables dans les opérations portuaires, ou à combiner le développement de nouveaux champs pétrolifères avec la production d’énergie verte, éolienne et solaire. La proposition a été faite récemment, par le Délégué Général de la fondation Sefacil, Yann Alix, au cours d’un séminaire de réflexion organisé à l’Académie régionale des sciences et techniques de la Mer (Arstm), à Yopougon, par le Centre de Recherche maritime Portuaire et Logistique (Crempol).

Le séminaire avait pour thème : « Transition énergétique dans les ports d’Afrique subsaharienne : Quelles pratiques réalistes pour quelles opérations tangibles selon quelle gouvernance et quelles responsabilités ? ». Il s’inscrit dans le cadre du plan d’action du Crempol, qui organise régulièrement des séminaires thématiques, pour proposer des solutions pragmatiques aux défis logistiques auxquels sont confrontés les États africains. A l’ouverture le directeur général de l’Arstm, Colonel Karim Coulibaly, a souligné que cette activité vise à partager les bonnes pratiques liées aux évolutions des besoins institutionnels, à identifier les obstacles existants ou à venir, à recueillir et à analyser les données statistiques pertinentes et à réfléchir sur les questions de gouvernance économique maritime, afin de combler le déficit stratégique des États africains dans ce domaine.

« Depuis sa création en 2018, le Crempol entend apporter des solutions pragmatiques aux défis logistiques auxquels sont confrontés les Etats africains, notamment les offres de transport maritime, les passages portuaires, la gestion des corridors ainsi que les problématiques liées à la pêche, à la sécurité et à la sûreté maritime. Il veut aussi partager les bonnes pratiques liées aux évolutions des besoins des Institutions (ports, administrations, opérateurs, et tous les acteurs de la Logistique) et identifier les goulots d’étranglement existants ou à venir », a-t-il indiqué. Ajoutant que le Crempol envisage aussi de répondre aux besoins des Etats, des entreprises du secteur maritime, des institutions multilatérales, des entreprises portuaires et industrielles, en termes de solutions innovantes, face aux problématiques du droit maritime, de la sécurité et de la sûreté maritime et portuaires, afin de les aider à prendre des décisions stratégiques.

Le séminaire a été précédé d’une rencontre scientifique sur l’ouvrage intitulé : « Histoires courtes maritimes et portuaires d’Afrique uniquement », publié par Dr Yann Alix, Délégué général de la fondation Sefacil.

Cette rencontre d’échanges et de réflexion faut-il souligné, a réuni une cinquantaine de participants, issus du monde maritime.



Le 25/03/24 à 04:13
modifié 25/03/24 à 04:13