
Cacao : L’industrie du chocolat va générer près de 254 milliards de dollars américains en 2024
Les six critères d’évaluation retenus sont la transparence et la traçabilité ; le travail des enfants ; le revenu décent pour les producteurs ; l’agroforesterie ; la déforestation et le climat ainsi que l’usage des pesticides.
Selon lui, l’évaluation annuelle du chocolat permet à ces acteurs clés de savoir où ils en sont en termes de durabilité. Cela est très important pour un pays comme la Côte d’Ivoire qui est le premier producteur mondial du cacao mais qui est quelque peu sinistré. Car, « en moins d’un siècle nous avons, selon les estimations, perdu plus de 80% nos forêts primaires. Il y a urgence que tous les acteurs se mettent ensemble et le gouvernement en est conscient. »
Pour le conférencier, en évaluant les entreprises sur la base de critères sociaux et environnementaux, la Cholate Scorecard fournit des informations précieuses aux consommateurs pour qu’ils prennent des décisions d’achat éthique et incite les entreprises à améliorer leurs performances dans ces domaines.

En effet, il est essentiel que l’industrie du chocolat continue de donner la priorité à la durabilité, aux pratiques du travail équitable et à la préservation de l’environnement. « Des initiatives tel que le tableau de bord du chocolat joue un rôle crucial dans la promotion de la transparence et de la responsabilité. La poursuite de la collaboration et de l’engagement entre les parties prenantes sera essentielle pour progresser vers une industrie du chocolat plus durable et plus éthique », a fait observer le conseiller de l’Ong Migthy Earth.
A l’issue des évaluations des éditions précédentes, il convient de relever, entre autres, que les entreprises sont de plus en plus conscientes de la responsabilité qui leur incombe à veiller à ce que les agriculteurs tirent un revenu décent du cacao ; les réponses au travail des enfants sont de plus en plus efficaces mais le chemin vers l’élimination est semé d’embûches. Bien que de nombreuses entreprises aient mis en place des politiques de gestion des pesticides, cela ne s’est pas traduit par des actions suffisantes sur le terrain.
C’est pourquoi quelques solutions ont été proposées. Il s’agit, entre autres, de renforcer les interventions relatives au travail des enfants pour l’éradication dans toutes les chaînes d’approvisionnement ; les entreprises doivent s’efforcer à réduire l’utilisation des pesticides et de mettre en œuvre des pratiques agricoles plus durables afin de protéger les agriculteurs, l’environnement et d’assurer la viabilité à long terme du cacao.