Autonomisation de la femme : Un appel à démocratiser l’accès aux opportunités d’affaires

Les panélistes ont reconnu qu'en investissant dans le futur des femmes, l’on sécurise les ménages, œuvre pour la sécurité alimentaire. (Ph: Dr)
Les panélistes ont reconnu qu'en investissant dans le futur des femmes, l’on sécurise les ménages, œuvre pour la sécurité alimentaire. (Ph: Dr)
Les panélistes ont reconnu qu'en investissant dans le futur des femmes, l’on sécurise les ménages, œuvre pour la sécurité alimentaire. (Ph: Dr)

Autonomisation de la femme : Un appel à démocratiser l’accès aux opportunités d’affaires

Le 21/03/24 à 10:28
modifié 21/03/24 à 10:28
« Pourquoi et comment investir dans le futur de la femme ? » Tel est le thème de l’édition 4 du Meet up du Cêwa Mag organisée par la Fondation Awi le mercredi 20 mars 2024, dans ses locaux à Cocody-Riviéra Golf (Abidjan).

Dans les échanges, la panéliste Aude Viviane Goulivas, agent de développement à l’ambassade du Canada, au département de la coopération internationale et coach programme de renforcement des capacités au Lab Femmes, a jugé nécessaire d’investir dans le futur de la femme. De ce fait, elle a lancé un appel à la démocratisation de l’accès aux opportunités d’affaires, des connexions ainsi que les réseaux professionnels au profit des femmes.

Pour elle, les femmes disposent des mêmes potentialités que les hommes. Ce n’est pas leur capacité de se mobiliser qui manque, dit-elle. Ce qui manque, ce sont les mécanismes de financement. Raison pour laquelle elle souhaite qu’on lève les barrières.

En investissant dans le futur des femmes, ajoute-t-elle, l’on sécurise les ménages, l'on œuvre pour la sécurité alimentaire, car nombreuses d’entre elles s’investissent corps et âme dans le vivrier à travers toutes les régions du pays. Sur ce sujet, Aude Viviane Goulivas demande que la gent féminine soit accompagnée pour parvenir à la transformation des tonnes de vivriers qu’elles produisent en vue de leur assurer une valeur ajoutée et par ricochet une richesse.

Car pour l’heure, bien qu’elles s’adonnent à la culture du vivrier, un grand nombre est encore sous le seuil de la pauvreté. Me Bah Leroux Vanessa, avocate au barreau de Côte d’Ivoire, reconnaît cet aspect. Selon elle, « l’autonomisation financière est la difficulté première des femmes pour atteindre l’autonomisation ». Puisque des efforts ont été déjà déployés pour l’amélioration des droits de cette frange de la population.



Le 21/03/24 à 10:28
modifié 21/03/24 à 10:28