Concours de dessin de presse et de bande dessinée: Les lauréats reçoivent leurs récompenses au siège de l’UE

Les lauréats et les organisateurs posant avec, Francesca Di Mauro, Ambassadrice de l'UE (DR)
Les lauréats et les organisateurs posant avec, Francesca Di Mauro, Ambassadrice de l'UE (DR)
Les lauréats et les organisateurs posant avec, Francesca Di Mauro, Ambassadrice de l'UE (DR)

Concours de dessin de presse et de bande dessinée: Les lauréats reçoivent leurs récompenses au siège de l’UE

Les lauréats de la 7e édition de CocoBulles, le Festival international du dessin de presse et de bande dessinée organisé par l'Association Tâche d'Encre sur le thème : « Les stylos en guerre contre les Fake News » ont reçu leurs récompenses. C’était lors d’une cérémonie qui a eu lieu le mercredi 20 mars 2024, au siège de l’Union européenne (Ue) à Abidjan-Plateau.

Il s’agit du Grand prix de la mairie de Treichville qui est un concours international destiné aux professionnels. Cette édition qui a vu la participation d’artistes de Côte d’Ivoire, Madagascar, RDC, du Burkina Faso et du Bénin a été remportée par l'Ivoirien Dro Sadia dans les catégories Bande dessinée et Dessin de presse sur le thème : « L’Intelligence artificielle (Ia) entre réalité et fake news ». Il est reparti avec la somme de 400 000 FCfa pour chacun des prix, soit 800 000 FCfa et deux trophées.

En ce qui concerne le concours scolaire supérieur adressé aux étudiants en communication et en art en Côte d’Ivoire qui a eu pour thème « L’influence des fake news sur le comportement environnemental », trois prix ont été attribués. Le premier prix a été décroché par Diarrassouba Mohamed, de la faculté de communication de l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody. Il a empoché 150 000 FCfa et reçu une tablette. Le deuxième prix est allé à Bamogo Issa, de l’Institut national supérieur des arts et de l'action culturelle (Insaac). Il est reparti avec une tablette et la somme de 100 000 FCfa. Quant au troisième prix, il a été décerné à Ano Etienne Olsen Junior de l’Institut des sciences et techniques de la communication (Istc-polytechnique) qui a reçu également une tablette et la somme de 80 000 FCfa.

Sauver la profession de dessinateur en Côte d’Ivoire...

A cette occasion, Francesca Di Mauro, ambassadrice de l'Ue en Côte d'Ivoire, a indiqué que ce festival est « très important » parce qu’il permet à la jeunesse d’avoir un esprit critique et à ne pas croire à tout ce qui circule sur les réseaux sociaux. A l’entendre, l'Ue est très engagée dans tout ce qui est renforcement de capacités de la presse et des journalistes.

« Nous croyons que c’est la voix des jeunes qui peut mieux parler aux autres jeunes. Nous voulons encourager la jeunesse à s’exprimer. Les sensibiliser à la question du changement climatique. Mais aussi en faire des métiers parce que la création d’emploi, c’est aussi l’un de nos objectifs majeurs en Côte d’Ivoire », a-t-elle indiqué.

Quant à Zohoré Lassane, président de l’association Tâche d'Encre, il fait savoir que l’objectif de ce festival par rapport à la profession de dessinateur est de remettre au goût du jour cette profession qui est en voie de disparition.

« Lorsqu’il y a eu le printemps de la presse en Côte d’Ivoire, tous les journaux pratiquement avaient un dessinateur de presse en son sein. Mais vous remarquez que nous n’en avons plus », a-t-il fait remarquer. Avant de déclarer : « Nous voulons revenir à ce fonctionnement pour sauver un corps de métier. Mais aussi faire en sorte que ces jeunes puissent s'exprimer à travers internet, les réseaux sociaux et les nombreux médias qui sont créés ».

DANIELLE SERI (stagiaire)