L'équipe posant avec les étudiants après la visite. (DR)
Jif 2024 : Une cheffe d’entreprise ouvre ses locaux à des étudiants
Madéka Kouadio-Timerman, officier dans l’ordre du mérite national ivoirien, artiste chanteuse et fondatrice de Cinékita, une société spécialisée dans la production et la post-production audiovisuelle a ouvert sa structure à des étudiants de l’Institut des Sciences et Techniques de la Communication (Istc-Polytechnique) et l’Ecole de Spécialités Multimédia d'Abidjan (Esma). Une demi-journée, portes ouvertes qui a eu lieu le 8 mars 2024 au siège à Cocody II plateau.
A cette occasion, ces étudiants ont pu voir de près le fonctionnement du processus de doublage. Une branche de l'audiovisuel qui consiste pour les acteurs de cette structure à remplacer la langue originale des programmes de télévision (série, documentaire film, etc) qui arrivent en Côte d’Ivoire en français afin de permettre à la population de les suivre aisément.
Bien avant la visite, Madéka Kouadio-Timerman qui vit en France où se trouve le siège de Cinékita a tenu à les encourager en leur partageant son expérience par vidéo-conférence.
A l’écouter bien qu’ayant passé une partie de son enfance et de sa jeunesse au village et dans un quartier populaire de Yopougon, elle a toujours eu en elle les germes d’un entrepreneur. Car a-t-elle expliqué que c’est à l’âge de 7 ans qu’elle a débuté le commerce par la vente de feuille d’attiéké (semoule de manioc) à l’époque. Pour elle, la vie est un combat où personne ne peut se battre à la place de l'autre. Elle a donc exhorté ces jeunes étudiants à prendre des initiatives. « Si vous passez votre temps à vous plaindre, vous n’irez pas bien loin. Vous les jeunes, tout genre confondu, sachez que tout vous appartient. L’Etat peut poser des actions. Mais vous-mêmes vous devez vous battre. Car c’est votre vie que vous devez mettre en valeur », a-t-elle déclaré.
A l’endroit des jeunes filles, l’officier dans l’ordre du mérite national ivoirien leur a conseillé d’éviter les grossesses en plein apprentissage. Mais également de ne pas avoir peur de revendiquer leur droit.
Par ailleurs, Madéka Kouadio-Timerman a souligné que son entreprise est disposée à collaborer avec ceux qui sont intéressés d’embrasser cette profession.
La visite a été marquée par des ateliers en studio de traduction, d’adaptation, de production et autres.
DANIELLE SERI (stagiaire)
Bien avant la visite, Madéka Kouadio-Timerman qui vit en France où se trouve le siège de Cinékita a tenu à les encourager en leur partageant son expérience par vidéo-conférence.
A l’écouter bien qu’ayant passé une partie de son enfance et de sa jeunesse au village et dans un quartier populaire de Yopougon, elle a toujours eu en elle les germes d’un entrepreneur. Car a-t-elle expliqué que c’est à l’âge de 7 ans qu’elle a débuté le commerce par la vente de feuille d’attiéké (semoule de manioc) à l’époque. Pour elle, la vie est un combat où personne ne peut se battre à la place de l'autre. Elle a donc exhorté ces jeunes étudiants à prendre des initiatives. « Si vous passez votre temps à vous plaindre, vous n’irez pas bien loin. Vous les jeunes, tout genre confondu, sachez que tout vous appartient. L’Etat peut poser des actions. Mais vous-mêmes vous devez vous battre. Car c’est votre vie que vous devez mettre en valeur », a-t-elle déclaré.
A l’endroit des jeunes filles, l’officier dans l’ordre du mérite national ivoirien leur a conseillé d’éviter les grossesses en plein apprentissage. Mais également de ne pas avoir peur de revendiquer leur droit.
Par ailleurs, Madéka Kouadio-Timerman a souligné que son entreprise est disposée à collaborer avec ceux qui sont intéressés d’embrasser cette profession.
La visite a été marquée par des ateliers en studio de traduction, d’adaptation, de production et autres.
DANIELLE SERI (stagiaire)