Arts visuels : Mariette Bini sacrée meilleure jeune artiste 2024

Un tableau de l’Ivoirienne Adjoua. (Ph: Dr)
Un tableau de l’Ivoirienne Adjoua. (Ph: Dr)
Un tableau de l’Ivoirienne Adjoua. (Ph: Dr)

Arts visuels : Mariette Bini sacrée meilleure jeune artiste 2024

Le 12/03/24 à 12:35
modifié 12/03/24 à 12:35
Le 8 mars 2024, Journée internationale des droits de la femme, a été célébré autrement par la Fondation Bénédicte Janine Kacou Diagou (Bjkd) pour la promotion de l’art, la culture, l'éducation et l'entrepreneuriat en Afrique. Cette date a été marquée par la double célébration de l’amitié artistique ivoiro-québécoise et du meilleur jeune talent artistique.

Face au beau monde féru d’arts réunis, Kouamé Kossua Bini Mariette, artiste pluridisciplinaire pratiquant la photographie, la vidéo et la musique, a fait l’unanimité au sein du jury présidé par le professeur d’art, Richard N’Dri Kouamé, un habitué des joutes artistiques à travers le monde.

La lauréate du prix BJ’Arts 2024 devance ainsi Bosson Koffi Franck Elysée, 2e et Ouélie Régina Laurelle, 3e et rafle la mise de 1,5 million de FCfa. Selon le président du jury, son équipe a siégé à deux reprises, la première fois sans les candidats pour la présélection qui a permis de retenir dix finalistes et la 2e fois avec ceux-ci pour comprendre leur environnement de travail et partant, leurs œuvres. « La particularité de notre démarche, c’est qu’au-delà du concours, les lauréats soient des ambassadeurs pour la culture », a expliqué Kouamé Richard.

Un tableau du Québecois Marven. (Ph: Dr)
Un tableau du Québecois Marven. (Ph: Dr)



Les sept autres finalistes ont reçu des chèques d’encouragement. La soirée a également servi de prétexte pour le vernissage des œuvres des dix finalistes de BJ’Arts 2024, et de la célébration de l’inter-culturalité ivoiro-québécoise à travers « Regards croisés Côte d’Ivoire/Québec ».

Ainsi, les artistes canadiens Malicious, Véronique Leduc, Marven Claeveau et Jean-Daniel Rohrer ont croisé leurs regards avec leurs congénères ivoiriens Yapaud, Japhet, Adjoua et Ouacabessay.

Olga Djadji, présidente de la Fondation Bjkd, a vivement remercié tous ceux qui ont contribué à la réussite non seulement du brassage culturel entre la Côte d’Ivoire et le Québec, mais également à mettre en lumière le savoir-faire des jeunes artistes ivoiriens. Elle a émis le vœu que la célébration de cette inter-culturalité se déroule au Québec en 2025.



Le 12/03/24 à 12:35
modifié 12/03/24 à 12:35