Journée internationale de la femme : Une Ong sensibilise ses membres aux mécanismes du concept genre

Les auditrices sont reparties enrichies de nouvelles connaissances. (Ph: Dr)
Les auditrices sont reparties enrichies de nouvelles connaissances. (Ph: Dr)
Les auditrices sont reparties enrichies de nouvelles connaissances. (Ph: Dr)

Journée internationale de la femme : Une Ong sensibilise ses membres aux mécanismes du concept genre

« Mieux comprendre pour agir efficacement ».Tel est le thème sur lequel les femmes de l’Ong Femmes actives pour le bien-être social (Fabes) ont été entretenues le 9 mars 2024, lors d’un panel qui s’est tenu au complexe Socio-éducatif d’Abidjan-Cocody.

À cette occasion, Yao Edwige Natacha de la direction genre et de l’équité du ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant (Mffe) ; Sogo Louis Guichard, chargé de la formation à la direction de l’égalité et de l’équité du genre au ministère de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation (Mena) et Abadi Diha Blandine, conseillère technique au ministère de la Justice et des Droits de l'homme, ont animé ce panel.

Selon Yao Edwige Natacha, le ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant mène plusieurs actions qui militent en faveur de l'autonomisation des femmes et de la lutte contre les Violences basées sur le genre (Vbg) dont des formations en alphabétisation, en pâtisserie, en hôtellerie, à travers les Instituts de formation et d’éducation féminine (Ifef). Elle aussi fait cas des mesures mises en place pour la prise en charge et le suivi des femmes victimes de Vbg. Notamment la disponibilité 24h/24 du numéro gratuit 1308 sur lequel ces femmes peuvent appeler pour être prises en charge.

Quant à Sogo Louis Guichard, il a insisté sur la prise en charge des enfants victimes de violences. À l’entendre, le ministère de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation n’intervient dans ces cas que si l’enfant appartient au système éducatif. Il leur fait comprendre que la condition première pour que leurs progénitures bénéficient de cette prise en charge, la remontée de l’information. Il a également souligné l’existence du 116 qui est un numéro gratuit où elles peuvent avoir de l’aide. « La plupart des commissariats sont dotés de département genre. Si tu es dans un foyer qu’on te bat, il faut remonter l’information », a-t-il dit.

Par ailleurs, Koné Minata, présidente de l’Ong Fabes, a fait savoir que cette journée a été initiée afin de donner aux femmes de son Ong les outils pour leur autonomisation et leur bien-être. « Nous refusons que la femme continue de tendre la main. Pour que nous soyons entendues, il faut que nous parlions le même langage. Nous, femmes actives pour le bien-être social, nous nous battons véritablement pour que vous, femmes, vous soyez autonomes ».
DANIELLE SERI (Stagiaire)