Adama Bictogo du parlement ivoirien (Photo Bavane)
Union parlementaire de l’Organisation de la coopération islamique: Adama Bictogo appelle à une riposte concertée contre les changements climatiques
Le président de l’Assemblée nationale de Côte d'Ivoire, Adama Bictogo, a ouvert le lundi 4 mars 2024, les travaux de la 18e Conférence de l’Union parlementaire des Etats membres de l’Organisation de la coopération islamique (Upci), placée sous le signe de la riposte face aux changements climatiques dans le monde.
Des parlementaires et des guides religieux du monde islamique sont presque tous présents dans la capitale économique ivoirienne à l’occasion de cette 18e conférence. Environ 36 délégations (600 officiels) dont neuf conduites par des chefs d’institutions parlementaires de pays membres de l'Oci participent à ces assises. La présidente du Sénat de Côte d'Ivoire, Kandia Kamissoko Camara, assiste également à cette rencontre internationale.
Cette conférence de l’Upci avec comme thématique : « Changements climatiques dans le monde : quelle riposte des pays membres de l’Upci ? », a pour objectif de trouver des pistes de solutions afin de réduire les vulnérabilités face à la menace du chaos environnemental. Et d’adresser les nombreux autres défis qui se dressent contre le bien-être des populations des Etats membres de l’Upci.
Le nouveau président en exercice de l'Union, Adama Bictogo, a exprimé sa solidarité face aux événements dramatiques survenus dans certains pays membres de l’Upci, notamment le Maroc et la Libye. « Je n’oublie pas les inondations survenues en République sœur de Libye qui ont fait des dizaines de milliers de victimes, des destructions de biens ainsi que de nombreux sans abris en septembre 2023. L'on se souvient du terrible tremblement de terre survenu l’an dernier en Türkiye, ainsi que les inondations meurtrières au Pakistan en août 2022 avec tout son corollaire de désastres et de désolation », a-t-il rappelé.
Des propositions de Bictogo pour contrer les fléaux liés au changement climatique
Le président de l’Assemblée nationale ivoirienne a fait des propositions à l’effet de contrer ces fléaux liés aux changements climatiques. « Pour ce faire, nous pouvons agir en amont par la prévention de ce fléau en adoptant des pratiques protectrices de l’environnement. Il nous faut mutualiser nos efforts par un partage de meilleures pratiques, par le transfert de technologies et le soutien financier aux pays les plus vulnérables aux impacts des changements climatiques », a indiqué Adama Bictogo.
Et de faire constater que les défis posés par les changements climatiques sont, selon lui, immenses mais loin d'être insurmontables. En travaillant ensemble, en faisant preuve de courage politique, en proposant des schémas de riposte qui s’intègrent dans une stratégie concertée d’entraide et de solidarité, et en plaçant la préservation de la planète et de ses habitants au cœur des préoccupations, l'on peut construire un avenir meilleur pour les communautés et pour l’humanité.
Les efforts consentis par le Chef de l’Etat ivoirien pour préserver l’environnement
Adama Bictogo a également rappelé les efforts consentis par le Président Alassane Ouattara afin de préserver l’environnement. « Pour répondre à l’appel du relèvement de l’ambition climatique, la Côte d’Ivoire a entrepris de rehausser ses objectifs d'atténuation, de renforcer sa résilience d'adaptation et d’accélérer les réformes forestières, foncières, énergétiques pour contribuer de manière efficace à la lutte contre la pauvreté », a-t-il précisé.
Et de souligner que l’ambition actuelle du Chef de l’Etat ivoirien est de réduire de 30,41% ses émissions de gaz à effet de Serre au lieu de 28% comme objectif initial. Ajoutant par ailleurs que la politique du gouvernement ivoirien met l’accent sur le mix énergétique qui comprend une forte proportion d’énergies renouvelables (45%) et des centrales à gaz naturel.
Tout en saluant la mémoire des milliers de victimes, le président de la Chambre basse du Parlement ivoirien a déploré la résurgence du conflit israélo-palestinien depuis le 7 octobre 2023.
La Côte d’Ivoire abrite jusqu’au 5 mars 2024, les travaux de la 18e Conférence de l’Union parlementaire des États membres de l’Organisation de la coopération islamique (Upci), créée en juin 1999 par la Conférence islamique à Téhéran où se trouve son siège permanent.
La Conférence de l’Upci, faut-il le rappeler, est une tribune qui réunit les délégués des 54 États membres pour débattre sur une thématique importante et aborder les sujets d’intérêt commun de l’Union. Elle se compose des présidents des parlements membres ou leurs représentants, et de quatre parlementaires de chacun des membres de l'Union.
Cette conférence de l’Upci avec comme thématique : « Changements climatiques dans le monde : quelle riposte des pays membres de l’Upci ? », a pour objectif de trouver des pistes de solutions afin de réduire les vulnérabilités face à la menace du chaos environnemental. Et d’adresser les nombreux autres défis qui se dressent contre le bien-être des populations des Etats membres de l’Upci.
Le nouveau président en exercice de l'Union, Adama Bictogo, a exprimé sa solidarité face aux événements dramatiques survenus dans certains pays membres de l’Upci, notamment le Maroc et la Libye. « Je n’oublie pas les inondations survenues en République sœur de Libye qui ont fait des dizaines de milliers de victimes, des destructions de biens ainsi que de nombreux sans abris en septembre 2023. L'on se souvient du terrible tremblement de terre survenu l’an dernier en Türkiye, ainsi que les inondations meurtrières au Pakistan en août 2022 avec tout son corollaire de désastres et de désolation », a-t-il rappelé.
Des propositions de Bictogo pour contrer les fléaux liés au changement climatique
Le président de l’Assemblée nationale ivoirienne a fait des propositions à l’effet de contrer ces fléaux liés aux changements climatiques. « Pour ce faire, nous pouvons agir en amont par la prévention de ce fléau en adoptant des pratiques protectrices de l’environnement. Il nous faut mutualiser nos efforts par un partage de meilleures pratiques, par le transfert de technologies et le soutien financier aux pays les plus vulnérables aux impacts des changements climatiques », a indiqué Adama Bictogo.
Et de faire constater que les défis posés par les changements climatiques sont, selon lui, immenses mais loin d'être insurmontables. En travaillant ensemble, en faisant preuve de courage politique, en proposant des schémas de riposte qui s’intègrent dans une stratégie concertée d’entraide et de solidarité, et en plaçant la préservation de la planète et de ses habitants au cœur des préoccupations, l'on peut construire un avenir meilleur pour les communautés et pour l’humanité.
Les efforts consentis par le Chef de l’Etat ivoirien pour préserver l’environnement
Adama Bictogo a également rappelé les efforts consentis par le Président Alassane Ouattara afin de préserver l’environnement. « Pour répondre à l’appel du relèvement de l’ambition climatique, la Côte d’Ivoire a entrepris de rehausser ses objectifs d'atténuation, de renforcer sa résilience d'adaptation et d’accélérer les réformes forestières, foncières, énergétiques pour contribuer de manière efficace à la lutte contre la pauvreté », a-t-il précisé.
Et de souligner que l’ambition actuelle du Chef de l’Etat ivoirien est de réduire de 30,41% ses émissions de gaz à effet de Serre au lieu de 28% comme objectif initial. Ajoutant par ailleurs que la politique du gouvernement ivoirien met l’accent sur le mix énergétique qui comprend une forte proportion d’énergies renouvelables (45%) et des centrales à gaz naturel.
Tout en saluant la mémoire des milliers de victimes, le président de la Chambre basse du Parlement ivoirien a déploré la résurgence du conflit israélo-palestinien depuis le 7 octobre 2023.
La Côte d’Ivoire abrite jusqu’au 5 mars 2024, les travaux de la 18e Conférence de l’Union parlementaire des États membres de l’Organisation de la coopération islamique (Upci), créée en juin 1999 par la Conférence islamique à Téhéran où se trouve son siège permanent.
La Conférence de l’Upci, faut-il le rappeler, est une tribune qui réunit les délégués des 54 États membres pour débattre sur une thématique importante et aborder les sujets d’intérêt commun de l’Union. Elle se compose des présidents des parlements membres ou leurs représentants, et de quatre parlementaires de chacun des membres de l'Union.